Les travaux de la sixième réunion des pays voisins de la Libye ont débuté hier dans la capitale tchadienne N'Djamena, où l'Algérie est représentée par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. Cette réunion se tient au lendemain de la réunion à Alger des leaders politiques libyens et à la veille des consultations trilatérales entre l'Algérie, l'Egypte et l'Italie, prévues dimanche au Caire. La participation de l'Algérie à cette sixième réunion s'inscrit dans le cadre de ses efforts visant à aider les parties libyennes à parvenir à une solution politique à travers un dialogue inclusif, à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations unies. L'objectif étant d'aboutir, notamment, à la formation d'un gouvernement d'union nationale, unique solution pour préserver l'intégrité territoriale de la Libye ainsi que l'unité et la cohésion de son peuple. Cette sixième session intervient dans le cadre d'une «dynamique positive marquée par une conjugaison des efforts des pays du voisinage et de la mission d'appui des Nations unies pour la Libye visant à accélérer le processus politique devant favoriser la mise en place rapide d'un gouvernement d'union nationale capable de transcender les difficultés, de faire face aux défis et d'assurer le respect de la souveraineté de la Libye, de son unité et de son intégrité territoriale, ainsi que la cohésion du peuple libyen frère», avait indiqué le ministère des Affaires étrangères. A cet égard, Messahel a réitéré, lors du troisième round du dialogue inter-libyen, la position «immuable» de l'Algérie qui «vise à aider les frères libyens, toutes obédiences confondues, à ouvrir un dialogue rassembleur et inclusif à l'exception des groupes terroristes reconnus en tant que tels par l'ONU». Messahel a réaffirmé, par la même occasion, la «forte volonté» des chefs de partis politiques et des activistes libyens ayant participé à cette réunion de résoudre rapidement la crise dans leur pays. Il a également salué la «conscience éveillée des participants qui placent l'intérêt de la Libye avant toute autre considération», estimant que «leur disposition à faire des concessions pour un retour immédiat de la paix et de la stabilité en Libye les honore». Il a mis l'accent sur le fait que ce dialogue «repose sur la seule volonté des Libyens, loin de toute ingérence étrangère, et qui permettra de mettre en place un gouvernement d'union nationale devant prendre en charge la gestiondes affaires publiques, et s'emploiera à rétablir la stabilité à travers tout le territoire libyen et anéantira la menace de division du pays».