La célébration hier de la Journée mondiale de la liberté de la presse a dépassé le cadre proprement festif pour se focaliser un peu plus sur les préoccupations d'une corporation en bute à une multitude d'aléas remettant en cause à bien des égards ses nobles missions. Après les propos rassurants du premier magistrat du pays dans son message à l'adresse de la famille de la presse, c'était hier au tour du secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication de réitérer la volonté des pouvoirs publics d'œuvrer pour améliorer la protection des journalistes dans l'exercice de leur métier. Prenant la parole à l'issue d'une cérémonie de recueillement à la place de la Liberté de la presse à laquelle était associés nombre de confrères, d'éditeurs et de directeurs de journaux, Azedine Mihoubi a mis l'accent à l'occasion sur les engagements des pouvoirs publics pour œuvrer à l'amélioration de la protection des journalistes. Il mettra en exergue fort à propos les acquis engrangés par la profession. Toujours comme activités célébrant l'événement, un séminaire s'est tenu avec pas moins de cinq communications données suivies d'un débat. Aussi a eu lieu une journée d'information sur la numérisation, ce grand défi du nouveau millénaire devenu plus une nécessité qu'un luxe, et ce, pour tous les secteurs d'activité, dont celui de l'information et de la communication.