Le général major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a indiqué hier qu'un nouveau plan d'action visant la modernisation du corps pour la période 2010/2012 est en phase de préparation. Prenant en main la lutte contre toutes les formes de crime et la lutte antiterroriste, le premier responsable de la Gendarmerie nationale assurera que «le but est de mettre fin de manière définitive au terrorisme», affirmant par la même occasion le recul de cette menace. Ces déclarations ont été faites à l'occasion de l'installation du nouveau commandant régional du groupement de la Gendarmerie nationale de la 5e région à la place de Tounsi Ali appelé à exercer au sein des garde-frontières, Tarèche Ali en l'occurrence, qui occupait le poste du chef de la division du maintien de l'ordre. Ce changement s'inscrit dans la nouvelle politique du renouvellement des élites qui doivent mener à terme le nouveau plan d'action en voie de finalisation et qui intervient à la suite du programme déjà lancé depuis 2005. Le commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Ahmed Bousteila, n'a pas omis de préciser que son nouveau programme vise la dotation du corps de la gendarmerie de tous les moyens et outils nécessaires pour combattre toutes les formes de crime organisé. «La Gendarmerie nationale, qui a bénéficié de plans de développement ambitieux et de projets structurants pour niveler l'ensemble de ses personnels et moderniser les méthodes et moyens de son service à l'effet de les adapter aux exigences de sécurité publique et de lutte contre la criminalité, a privilégié entre autres la formation continue de ses cadres», a-t-il précisé. D'ailleurs, il ne ménagera aucun effort pour booster la lutte de ses éléments contre le crime organisé et surtout contre le terrorisme. «Nous comptons sur les investigations judiciaires et nous travaillons actuellement avec les deux systèmes : le biométrique et la recherche balistique.» En effet, la reconnaissance biométrique ou l'exploitation automatisée ou semi-automatisée de caractéristiques physiologiques ou comportementales, sont utilisés pour déterminer ou vérifier l'identité. Une méthode qui a suscité une attention accrue depuis le 11 septembre 2001. L'Algérie, à l'instar de nombreux pays, compte de plus en plus sur la biométrie pour accroître la sécurité dans les aéroports et aux postes frontaliers et pour établir des pièces d'identité encore plus sûres.