Le RC Kouba a mis un pied en seconde division après sa déroute (5-1) lundi à Mohammadia face à l'USM El Harrach. Même si mathématiquement rien n'est encore joué, il n'en demeure pas moins que les chances du Raed de rester parmi l'élite sont sérieusement compromises. Avec les quatre matches à huis clos infligés au club par la commission de discipline de la Ligue nationale de football, la mission des poulains de Safsafi se complique davantage. «Mathématiquement, on n'est pas encore condamnés à la relégation et on luttera jusqu'au bout. Nos chances sont très faibles, mais rien n'est impossible dans le football», affirme l'entraîneur-adjoint du RCK, Mohamed Kaci Saïd. Les Koubéens seront définitivement fixés sur leur avenir en DI ce jeudi à l'issue de l'autre derby algérois qu'ils joueront à huis clos chez eux face à leurs voisins du NAHD qui ont besoin des trois points pour assurer leur maintien. Les fans du Raed semblent toutefois résignés et commencent à regretter l'offre faite aux dirigeants du club par le président sortant de la FAF, Hamid Haddadj. Ce dernier avait proposé aux dirigeants koubéens de disputer uniquement les matches de Coupe d'Algérie et d'accéder en première division à partir de la saison prochaine, mais cette proposition a été rejetée. La direction du RCK, qui a gagné la bataille juridique engagée avec la FAF à cause de la fameuse affaire Khelidi, tenait à accéder cette saison. Les changements cycliques d'entraîneurs, le mauvais recrutement effectué tant à l'intersaison qu'au mercato d'hiver, le calendrier démentiel imposé par la LNF et le départ du duo Rebrab-Aoughlis n'ont pas arrangé les affaires des camarades de Yahia Cherif, qui voyaient le spectre de la relégation se rapprocher au fil des journées.