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«Que personne ne prétende qu'il s'agit d'une guerre confessionnelle dans la région»
Hassan Nasrallah, SG du Hezbollah, sur Daech :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 08 - 2014

«C'est la guerre de l'esprit takfiri de Daesh contre l'autre. Ce danger ne reconnaît ni les chiites, ni les sunnites, ni les musulmans, ni les chrétiens, ni les druzes, ni les yazidis, ni les arabes et ni les kurdes. Ce monstre ne cesse de grossir».
Le danger ? L'«Etat Islamique» instauré par Daech en Syrie et en Irak. «C'est la guerre de l'esprit takfiri de Daech contre l'autre», a affirmé le dirigent de la résistance libanaise.
Dans son discours télévisé de deux heures, diffusé vendredi soir sur la chaîne de télévision libanaise Al Manar à l'occasion de la commémoration de la victoire militaire de juillet 2006 contre l'armée d'occupation israélienne, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a mis en garde contre la minimisation du danger des takfiris qui veulent éliminer tout le monde, à commencer par les sunnites.
«Aujourd'hui, l'organisation de Daech (organisation de l'Etat islamique) occupe de larges pans en Irak et en Syrie. Ce groupe est devenu tout un pays qui contrôle des ressources pétrolières et des barrages aquatiques. Il possède des quantités incommensurables d'armes et de munitions. Daech vend du pétrole et commerce avec plusieurs pays», a ainsi indiqué Sayed Nasrallah. Et de poursuivre, en rappelant que «Daech a commis des massacres, tué des détenus, liquidé des gens qui ne sont pas en relation avec ce qui se passe en Syrie.
Il s'est entretué avec le front Al Nosra (un autre groupe terroriste basé en Syrie, ndlr) et d'autres groupes armés à Alep, Idleb, Deir Ezzor», a-t-il dit. Plus récemment, Daech s'est installé en Irak, un pays déjà dévasté par dix ans d'agression américaine, où le groupe terroriste perpétue des crimes contre l'humanité. Le dirigeant du Hezbollah a également abordé cette triste actualité.
«En Irak aussi, Daesh tue et égorge quiconque diffère avec lui sur le plan religieux ou politique. L'objectif est de semer la terreur. Les massacres ont été commis par Daech contre les sunnites, qui sont à ses yeux des apostats. Dans la dernière guerre contre les kurdes, plus d'un million de sunnites ont été déplacés. Daech n'épargne personne. Il tue les Arabes, les kurdes, les turkmènes. Il détruit les mosquées, les églises, les sanctuaires. Ce comportement n'a rien à voir avec l'Islam du prophète Mohamed», a-t-il affirmé.
Soutien américain et arabe
Sayed Nasrallah a assuré que les Américains sont derrière la création des groupes terroristes dans la région dans le but d'effriter les pays arabes et de réaliser leur projet néfaste. Un projet qui n'a pas pu être réalisé par les offensives israéliennes. Et de rappeler : «Des pays arabes et occidentaux ont soutenu Daech, les Américains ont ouvert la porte à cette organisation. J'appelle tout Libanais, Syrien, Palestinien et tout Arabe du Golfe à mettre de côté les calculs personnels et à réfléchir à comment faire face à ce danger qui menace les sunnites, les chiites, les druzes, les chrétiens, les yazidis et les autres».
Le groupe terroriste, surarmé, n'épargne personne, et Sayed Nasrallah a jugé utile de rappeler à ceux qui s'obstinent à mentionner l'appartenance de Daech au sunnisme et d'insister sur ses victimes chrétiennes et yazidies seulement, que le terrorisme n'épargne personne.
«Que personne ne prétende qu'il s'agit d'une guerre confessionnelle dans la région. C'est la guerre de l'esprit takfiri de Daesh contre l'autre. Daech cherche à tout éliminer et à tuer tout le monde, tout en filmant ses massacres pour semer le maximum de terreur dans les rangs des populations». Le dirigeant du Hezbollah a, par ailleurs, jugé que l'une des raisons de l'expansion rapide du groupe «était sa sur-médiatisation. Sayed Nasrallah a appelé les peuples de la région à résister au groupe terroristes et à ne pas tomber dans le piège identitaire.
«Les peuples de la région sont concernés par la lutte contre Daesh. Nous, en tant que Libanais, devons admettre que cette menace est imminente. D'un jour à l'autre, la situation en Irak a changé. Daesh est une menace pour l'Irak et la Syrie, mais aussi un danger pour tous les autres pays de la région».
«Un monstre qui ne cesse de grossir»
L'Etat islamique est un «monstre qui ne cesse de grossir et menace toute la région», a encore estimé Hassan Nasrallah, dans un entretien publié vendredi par le journal libanais «Al Akhbar».
«Partout où il y a des adeptes de cette idéologie (extrémiste) il y a de la place pour (l'Etat islamique) et il y en a en Jordanie, en Arabie saoudite, au Koweït et dans les pays du Golfe», a-t-il dit dans cet entretien.
Hassan Nasrallah, dont le mouvement est chiite mais outrepasse le confessionnalisme ambiant dans sa région a déjà participé à la lutte antiterroriste en Syrie où il a prêté main- forte aux troupes syriennes face à Djabhat Al Nosra, assure que les terroristes de Daech rencontrent une résistance dans certains secteurs de Syrie et d'Irak. Toutefois, a-t-il ajouté, «il semble que ses capacités, ses effectifs et ses moyens soient importants et nombreux».
«Ce danger ne reconnaît pas les chiites, les sunnites, les musulmans, les chrétiens, les druzes, les yazidis, les arabes ou les kurdes. Ce monstre ne cesse de grossir», a-t-il encore souligné. «L'Etat islamique ne connaît pas de frontières. Il y a un réel danger et une réelle crainte de la part de nombreux Etats et autorités, parce que l'un des avantages de cette organisation est la capacité à recruter parmi les adeptes du wahhabisme d'Al Qaïda», a poursuivi le dirigeant libanais.


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