Le passage à niveau de la voie ferrée Sidi Bel Abbès - Oran constitue un véritable danger pour les habitants du quartier Sidi Djilali. En effet, il demeure à ce jour non sécurisé. Plusieurs citoyens du quartier nord de la cité Sidi Djilali, reliant la cité Rochers, sont inquiets pour leur progéniture. Et pour cause : le passage à niveau, emprunté quotidiennement par toute la population des deux cités, n'est pas gardé depuis des années, d'autant que le rail traversant la ville passant par la cité Sidi Djilali, à la limite nord, est coupé par plusieurs passages de ce genre. Il est à rappeler que 4 accidents mortels ont eu lieu dans les derniers six mois causant la mort de 6 personnes, dont 4 enfants. Des milliers d'écoliers traversent cette route quotidiennement pour rejoindre leurs établissements. Notons qu'en décembre 2008, la même cité a été le théâtre d'un drame qui a mis la population en émoi lorsque le nouveau train autorail a percuté un enfant de 12 ans. Selon les citoyens, une passerelle doit être installée dans les meilleurs délais parce que le passage constitue un danger permanent pour leurs enfants. «Nous sommes constamment inquiets pour nos enfants», clame Kouider, un père de famille habitant de la cité 600 Logements située à proximité du passage non sécurisé. Par ailleurs, des sources proches de la SNTF nous ont fait part de l'existence d'un projet d'installation d'une passerelle et d'un mur qui sera mis en œuvre dans les mois prochains. Notons que ce chemin est très fréquenté par les automobilistes, mais le problème a été résolu grâce à l'installation d'un tunnel. Selon les mêmes citoyens, la passerelle aurait dû être posée en priorité, car la vie de leurs enfants est quotidiennement mise en danger. La même situation prévaut au passage reliant les facultés des sciences économiques et de l'informatique aux autres facultés, ce qui constitue une menace réelle pour les étudiants et les citoyens. Craignant d'éventuels accidents pouvant survenir lors de la traversée de cette partie de la voie, plusieurs citoyens résidant dans la zone le font avec un certain malaise et affirment qu'il est laissé à l'abandon total par la SNTF depuis plusieurs années. Face à cette situation inquiétante, des citoyens appellent les responsables de la SNTF à prendre les mesures adéquates pour résoudre rapidement cet épineux problème.