Le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM) ont décidé hier d'observer une grève des soins de trois jours, les 25, 26 et 27 mai, dans le cadre de leur mouvement de grève cyclique décidé en mars. Les représentants des deux syndicats ont rappelé qu'un procès-verbal avait été signé avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'attribution d'une «rétribution» comme «procédure d'urgence» pour «les activités de santé dans les hôpitaux», en attendant la revalorisation générale des indemnités de la Fonction publique. Le chargé de la communication du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Noureddine Khraïfia, a expliqué pour sa part que la revendication des hospitalo-universitaires porte sur la revalorisation d'une indemnité qui est déjà parue en vertu du décret exécutif (8 janvier 2004) portant régime indemnitaire des spécialistes. Cette indemnité, a expliqué M. Khraïfia, «ne relève pas de l'enseignement supérieur. Elle est versée par le ministère de la Santé pour les activités de santé des hospitalo-universitaires». La revalorisation de cette rétribution «a été engagée par le ministère de la Santé auprès des instances concernées et suit son cours normal», a-t-il ajouté. Par ailleurs, il a relevé que»la justice a tranché» concernant le mouvement de grève et «a ordonné son arrêt depuis le 20 avril 2009».