Les syndicats des professeurs, docents et maîtres assistants en sciences médicales ont décidé d'observer une trêve d'une semaine avant de reprendre leur grève cyclique à partir du 25 avril. Un arrêt motivé par la décision de justice déclarant illégal leur mouvement. Cependant, il a été décidé, en ce qui concerne les activités de santé, de redéposer un préavis de grève cyclique de 3 trois jours pour les 25, 26 et 27 avril. Cette grève touchera les activités de consultation, les programmes opératoires à froid, les activités d'explorations biologiques, radiologiques et anatomo-pathologiques, et la prévention. Les urgences continueront à être assurées normalement. Parallèlement, les professeurs, docents et maîtres assistants devront continuer le boycott de tous les examens et concours de graduation, post-graduation, thèse, jury de maîtrise d'assistanat, docentat et professorat. Aussi, du côté universitaire, «aucune évaluation et aucun examen oral ou écrit ne seront assurés». Le mouvement de protestation engagé par le Syndicat des professeurs et docents en sciences médicales (SPDSM) et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales (SNMASM) est loin de trouver son épilogue. La contestation devrait reprendre la semaine prochaine. Des assemblées générales se tiendront le lundi 27 avril pour décider de la nouvelle forme de contestation. Selon le communiqué commun diffusé ce jeudi à leur base à travers les structures de santé du pays, il leur a été demandé de rester vigilants pour faire part de la grande détermination des enseignants hospitalo-universitaires à dénoncer ce qu'ils ont qualifié d'«incapacité des pouvoirs publics à faire aboutir et selon une procédure d'urgence le décret fixant la rétribution des activités de santé».