Comme annoncé, les enseignants des trois paliers des établissements scolaires, affiliés au Cnapest, ont entamé depuis hier une grève illimitée. En effet, en dépit des réponses apportées par le ministère de l'Education nationale lors de la dernière réunion avec le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), le 11 février dernier, les enseignants ont tout de même maintenu leur mouvement de protestation à l'échelle nationale. Pour la wilaya de Tizi Ouzou, le taux de suivi était de 75% pour le secondaire et de 10 à 15% pour le moyen et le primaire, selon l'estimation du secrétaire général du syndicat. Ce dernier expliquera au Temps d'Algérie que «le ministère de l'Education nationale est passé à côté des revendications», puisque, explique-t-il, «plusieurs points, dont celui du statut particulier n'ont pas été satisfaits convenablement». Notre interlocuteur a rappelé que le ministère de l'Education doit réintégrer les fonctionnaires dont les 12 000 postes ont été supprimés en 2012. Ainsi, les enseignants grévistes ont décidé de ne pas rejoindre leur poste jusqu'à satisfaction intégrale de leur plate-orme de revendications qui touchent, rappelons-le, à leurs conditions socioprofessionnelles.