Les employés de l'Entreprise de préfabrication légère en aluminium (EPLA), ont renoué, hier, avec leur mouvement de protestation en observant une journée de grève. Indignés par le mutisme de leur direction générale, suite à la grève observée le 1er février, les 60 travailleurs de l'EPLA, unité de Béjaïa, ont renouvelé cette action de protestation pour «exiger avec force la venue de la présidente directrice générale de l'entreprise pour qu'elle constate par elle-même et de visu le marasme qui règne dans l'unité de production et, surtout, pour débattre avec les représentants des travailleurs et l'inspection de travail, des problèmes qui perturbent grandement le fonctionnement de l'unité», ont affirmé ces grévistes qui ont rendu public, hier, une déclaration étalant leurs revendications. Ces employés accusent ouvertement la PDG de l'EPLA Béjaïa de mener cette entreprise vers le pourrissement. «Nos problèmes remontent au 26 septembre 2013, lorsque nous avons refusé, pour l'intérêt de notre unité, le transfert à Alger d'un outil de production. Depuis cette date, la PD-G de l'entreprise nous boude et nous marginalise», ont dénoncé ces ouvriers qui ont saisi par écrit le ministère de l'Habitat, le groupe OLA construction et la Fédération du bâtiment auxquels est rattachée leur unité. Le comportement «rancunier» de la PDG s'est traduit, selon la déclaration de ces employés, par «l'arrêt des projets existants, la désorganisation et la déstructuration des services existants et le désossement de l'unité en matière d'effectifs puisqu'aucun recrutement n'a été effectué depuis septembre 2013 à ce jour», ont-ils écrit dans leur déclaration.