Le poids de votre tout-petit ne doit pas être une obsession. C'est au pédiatre de le peser une fois par mois et d'établir sa courbe pour s'assurer qu'il grandit et grossit normalement. Inutile de le peser à la maison Inutile donc de le peser à la maison toutes les semaines. C'est au pédiatre de le faire une fois par mois et de reporter sur le carnet de santé son poids et sa taille. Celui-ci établit, au fil des différentes consultations, sa courbe de croissance et de poids et s'assure ainsi qu'il grandit et grossit normalement. Dans tous les cas, qu'il soit nourri au sein ou au biberon, un bébé doit l'être à la demande. L'essentiel n'est pas de se demander s'il a pris trop ou pas assez de poids… mais s'il a encore faim ou non ! Certains, c'est vrai, sont de vrais gloutons… Rassurez-vous, ils ne deviendront pas obèses pour autant. Seule consigne à respecter : ne pas donner à votre bébé un biberon de lait ou d'eau sucrés, qui risqueraient de l'habituer très tôt à cette saveur. Limiter le sucre Inutile aussi de peser à la maison les bébés qui arrivent à l'âge de la diversification alimentaire, c'est-à-dire vers 5 ou 6 mois. Une alimentation équilibrée, à volonté, répond à leurs besoins. Il convient seulement – et c'est très important – de limiter le sucre et les graisses qui favorisent l'obésité. Gâteaux, bonbons, sodas, boissons sucrées… doivent faire partie de l'exceptionnel que l'on propose lors d'un anniversaire ou pour une occasion particulière. Quant aux repas quotidiens, sachez que les fruits, les légumes et les féculents (comme les pâtes, le riz, les pommes de terre ou le pain) peuvent être consommés sans limite. Tout comme les produits laitiers, à condition de ne pas ajouter de sucre, ou alors seulement sous forme de compotes de fruits. Seule la viande ne peut-être consommée à volonté : non qu'elle favorise l'obésité, mais sa digestion et son élimination demandent trop de travail à l'organisme d'un tout-petit. La bonne quantité ? Pas plus de 150 g par semaine chez les moins de 1 an et de 300 g entre 1 et 3 ans. Et si, du jour au lendemain, votre enfant de 2 ou 3 ans refuse catégoriquement de manger des légumes, inutile d'insister. Proposez-lui des pâtes, du riz, du pain. Ils contiennent des sucres lents, excellents pour sa santé et sa croissance. Il finira par revenir aux légumes, surtout si vous-mêmes en consommez régulièrement. Quelles portions pour les repas ? Peser ce qu'on lui donne à chaque repas et s'angoisser si l'on ne suit pas à la lettre les apports nutritionnels recommandés, c'est ce qu'il faut éviter. Faites confiance à votre enfant : un tout-petit régule spontanément son appétit. Quand il cesse de manger, c'est qu'il n'a plus faim, tout simplement ! Sauf en cas de maladie grave évidemment, que seul le pédiatre peut diagnostiquer. Et le goûter ? A l'âge de la diversification, opter pour un morceau de pain, un fruit et du lait, c'est parfait. Concernant les fruits, il faut évidemment éviter ceux à coque et les variétés exotiques comme le kiwi ou la goyave, tous étant très allergisants. Votre enfant pourra les découvrir un peu tard, après 1 an, c'est plus prudent. A proscrire, ou à limiter en tout cas : les gâteaux, biscuits et viennoiseries, bien sûr.Et si, plus grand, il ne jure que par les chips ? C'est vous qui faites les courses ? Alors, c'est à vous de ne pas en acheter ! Un paquet de chips de 200 g correspond à un verre d'huile, soit 1000 calories. Soit l'équivalent de ce qu'il lui faut pour une journée ! Riches en graisses saturées (mauvaises pour le cœur) il s'agit en plus de calories vides, n'apportant ni vitamines, ni minéraux... En outre, un tout-petit habitué à trouver ce genre de produits à la maison aura du mal à manger des légumes. C'est donc à vous de rester vigilant et surtout très ferme sur ce que vous lui proposez.