Les plages des villes côtières de la wilaya de Tizi Ouzou où sévit depuis une semaine une canicule inhabituelle ont été, le week-end dernier, prises d'assaut par des familles qui fuyaient la chaleur suffocante de la ville où le mercure a atteint la barre de 40 degrés Celsius. En effet, les plages de ces villes balnéaires ont accueilli durant ce week-end des centaines de familles venues des quatre coins de la wilaya pour profiter de la fraîcheur de la grande bleue et passer un moment de détente loin de la chaleur torride qui sévissait dans les localités de l'intérieur de la wilaya. Ni l'éloignement de ces plages de la ville, ni encore moins l'approche des dates des examens importants dans le cursus scolaire des enfants, n'ont dissuadé les familles tizi-ouzéennes de sortir de leurs caves et autres débarras les parasols, tenues de baignade et les glacières... et prendre la destination de la mer, prenant de court ainsi les commerçants, restaurants et les transporteurs de ces villes balnéaires qui ne se sont pas préparés pour une telle affluence d'estivants, presque égale à celle qu'enregistrent quotidiennement ces mêmes plages durant les mois de juillet et août. Pour faire face aux besoins de transport de ces estivants, les transporteurs de ces villes ont été obligés d'assurer la navette jusqu'à des heures tardives de la journée de jeudi et de sacrifier, pour beaucoup d'entre eux, la journée de repos hebdomadaire, hier vendredi, où le transport vers ces villes a été également assuré pour les citoyens. Certains citoyens ont choisi quant à eux la dense forêt de Yakouren pour fuir, l'espace de quelques heures, la fournaise et se détendre sous l'ombre des arbres constituant cette forêt. Celle-ci devenue depuis des années la destination des centaines de familles à la recherche de calme et d'air pur en présence permanente des singes «magots» qui ont quitté leur milieu naturel pour se promener aux abords de la route pour «chaparder» de la nourriture des mains des estivants. Hier, la forêt grouillait de familles venues spécialement passer quelques moments de détente et d'évasion, loin de la chaleur suffocante de la ville où les malades et les bébés ont vraiment souffert.