Sous le haut patronage du ministre des Sports, le Pr Mohamed Tahmi, le Centre national de médecine du sport a organisé avant-hier, à la salle de conférences de l'Office du complexe olympique (OCO), le second symposium sur la médecine du sport. Des thèmes intéressants ont été abordés par les spécialistes du domaine. Ce symposium a été cerné en deux parties, une première dans la matinée où plusieurs personnalités de la médecine du sport et du mouvement sportif ont assisté aux différentes communications données par les docteurs Mellal, président du conseil scientifique, Meghlaoui, Loughreib, Ghedjghoudj, Bouakaz, Belhocine, Hamlaoui et Hadj Arab, lesquels ont été imposants dans leurs interventions. La seconde partie, et sous un œil admiratif des présents, a été l'œuvre des Dr Aoudia, Mammeri, Si Larbi, S. Samai, Yefsah, Boutaba et Ziani. Les différents thèmes abordés ont été animés par l'équipe médicale notamment les psychologues du Centre national de la médecine du sport. Cette louable initiative a offert un cadre d'échange à tous les participants permettant une meilleure prise en charge thérapeutique. La santé du sportif et même celle du sédentaire ont été au centre des préoccupations des organisateurs. La pérennité de la carrière de l'athlète, son rendement et ses performances dépendant de ses attitudes et son comportement vis-à-vis du dopage doivent être exemplaires. Ce symposium a tenté d'être le dénominateur, selon le Dr Belhocine, une manière pour ajuster les visions des divers prismes permettant d'assurer un maximum d'efficience en matière de politique de médecine du sport. En tout état de cause, et selon les nombreux intervenants, cette rencontre devrait se multiplier afin de mieux cerner les véritables problèmes qui touchent de près ou de loin le sportif qu'il soit de haut niveau, de second plan ou même le sédentaire qui se retrouve parfois devant le fait accompli. Par ailleurs, il faut noter que l'espace d'entraînement pour les sédentaires a été abordé par un intervenant qui trouve absurde qu'au moment où la population algérienne est devenue nombreuse et sportive, les espaces pour les activités physiques s'amenuisent.