Le président du Front El Moustakbel, Belaïd Abdelaziz, a déclaré jeudi soir à Tlemcen que «personne n'avait le droit d'utiliser l'histoire à des fins partisanes». Lors d'une cérémonie organisée à la maison de la culture Abdelkader-Alloula à l'occasion du 54e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960, M. Belaid a souligné que le marchandage avec l'histoire porte atteinte aux chouhada et aux moudjahidine qui ont servi la Révolution et ont combattu pour l'indépendance du pays». En rappelant la portée historique de cette date où le peuple algérien est sorti dans toutes les villes d'Algérie, réclamant l'indépendance, le président du Front El Moustakbel a appelé à tirer des leçons de cette journée pour construire l'avenir, estimant que «le changement ne s'opérera que par la volonté du peuple et non pas avec une opposition faible comme aujourd'hui». Par ailleurs, il a indiqué que son parti ne voit pas d'inconvénient à coopérer avec n'importe quelle parti au service du pays. M. Belaid a expliqué qu'une coopération avec des partis de l'opposition ou du pouvoir doit être basée sur une plateforme objective faite sur des idées claires et constructives devant contribuer à trouver de vraies solutions aux problèmes accumulés, dont le chômage, et non pas des solutions de rechange. Il a rappelé les grandes lignes du programme du Front El Moustakbel résumées en trois points, à savoir la moralisation de la vie et de l'action politiques, la promotion d'une économie basée sur l'agriculture et le tourisme qui représentent des alternatives aux hydrocarbures et le développement social avec priorité à la santé et à l'enseignement.