Le dialogue entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) et les partenaires sociaux reprendra avec une série de rencontres prévues entre ces derniers et le premier responsable du secteur, Tahar Hadjar. C'est ce qui a été indiqué dans un communiqué émanant du département de Hadjar, dans lequel il a souligné que «des rencontres sont prévues avec l'ensemble des partenaires sociaux (enseignants, travailleurs et étudiants) pour une large consultation et l'adoption d'un programme de travail pour la nouvelle année universitaire 2015-2016, fixée par décret ministériel au mardi 1er septembre. S'inscrivant dans le cadre de la concertation avec le partenaire social, les prochaines rencontres seront sanctionnées par des décisions importantes, dont l'installation de deux groupes, l'un composé de représentants du ministère et des représentants des syndicats des enseignants et des travailleurs, et l'autre avec les représentants des organisations estudiantines, précise la même source. Pour éviter une rentrée compromise, le MESRS tente de se réconcilier avec les syndicats du secteur, à leur tête la Fédération nationale des travailleurs de l'enseignement supérieur affiliée au Snapap et le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Déplorant la situation de l'université, le Cnes reproche à la tutelle le manque de volonté pour résoudre les problèmes dont souffre le secteur. Le mode de gestion a été également pointé du doigt avec l'exigence une démocratisation de la gestion des établissements universitaires. Pour réclamer un changement visant à promouvoir l'université algérienne, des syndicats et la communauté estudiantine ont manifesté à plusieurs reprises en demandant aux responsables du secteur de fournir des efforts pour mettre fin au marasme touchant le secteur en général et l'université en particulier. La lenteur dans la satisfaction des revendications à caractère pédagogique et socioprofessionnelle avait fait également l'objet de grèves qui ont perturbé le secteur pendant l'année universitaire écoulée. La revalorisation de leurs salaires par la création d'un mécanisme de revalorisation en fonction du coût de la vie est le principal point réclamé par les enseignants univesitaires.