Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné, lors de la 20e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne, l'importance de la «coordination sécuritaire» entre les deux pays. Cet important rendez-vous, a estimé Sellal, intervient dans une conjoncture sécuritaire sensible. «La conjoncture sensible dans laquelle se tient cette session incite les deux parties à davantage de concertation et de coordination pour trouver les solutions innovées qui leur permettent de relever les défis sécuritaires et économiques qui se posent à eux», a-t-il fait savoir. La dimension humaine et culturelle dans les relations algéro-tunisiennes n'est pas en reste puisque, affirme encore le Premier ministre, le processus de coopération entre l'Algérie et la Tunisie «ne saurait être entière sans la promotion de la dimension humaine et culturelle dans la relation qui unit les deux pays». Pour lui, toute relation d'excellence passe nécessairement par «l'intensification des échanges culturels, le développement de synergies entre les jeunes et les étudiants et la facilitation des conditions de circulation et de séjour pour nos ressortissants respectifs», a-t-il indiqué à l'ouverture des travaux. Le Premier ministre a estimé que la 20e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne tenue à Alger reflétait la «volonté ferme des présidents des deux pays et leur soucis de renforcer les liens de fraternité et de solidarité entre les deux peuples algérien et tunisien et de hisser les relations de coopération aux plus hauts niveaux de complémentarité et de partenariat». Sellal a souligné, d'autre part, que la première évaluation de la commission de suivi de l'action bilatérale lors de sa dernière réunion à Tunis avait «conforté notre conviction que notre coopération se développe en permanence à la faveur des nouveaux acquis dans les domaines de l'énergie, de l'industrie, du transport et des technologies de communication, de la coopération financière et du haut niveau de la coordination sécuritaire». Pour Sellal, de telles réalisations incitent les deux parties à promouvoir d'autres secteurs tels l'échange commercial et agricole et le développement des zones frontalières auxquelles l'Algérie accorde un intérêt particulier, eu égard à leur dimension historique et leur lutte commune.