C'est avec une nouvelle équipe récemment mise en place que le 7e Festival culturel international de danse contemporaine d'Alger (Fcidca) se tiendra cette année du 17 au 22 du mois courant au théâtre algérien Mahieddine-Bachtarzi. Lors d'une conférence de presse tenue hier à l'Institut national supérieur de musique (INSM), la commissaire du 7e Fcidca, Mme Fatima-Zohra Namous, a dévoilé le programme et les nouveautés de cette édition. «Notre projet est d'organiser un festival national de danse contemporaine.» A partir de l'année prochaine, le festival va se convertir en biennale. Il reviendra tous les 2 ans, ce sera une biennale en année impaire. Les années paires seront consacrées à un festival national qui permettra aux compagnies de danses nationales et régionales de progresser davantage pour s'ouvrir aux compétitions mondiales. Pour cette édition, les concours seront supprimés pour la simple raison qu'il n'est pas possible de concourir les formations nationales et internationales en même temps. «La formation est une priorité pour nous, c'est pour cela que nous avons privilégié les Master class qui seront tenus par des professionnels internationaux, à l'image de Ketlly Noel du Mali, Anna Pearce et David Willdridgel d'Angleterre, John Maina du Kenya…», a souligné Mme Namous avant de poursuivre : «Ces master class ont débuté le 6 de ce mois et se poursuivent jusqu'à la clôture du festival.» Par ailleurs, les conférences ne sont pas programmées cette année pour donner plus de temps à la formation. Placée sous le signe de la «Lumière», la 7e édition du Fcidca porte cette symbolique culturelle et mystique qui rime avec connaissance et savoir, liberté et diffusion de bonheur. La lumière est mise à l'honneur par l'Unesco cette année. Le Festival international du théâtre de Béjaïa avait également pris cette thématique comme signe de sa 7e édition. Au programme, 14 pays dont l'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique, la Russie, la Tunisie… présenteront des danses contemporaines ni modernes, ni post-modernes, ni traditionnelles comme le festival a l'habitude de faire. La Turquie est le pays d'honneur de cette édition avec le Modern Dance Théâtre Istanbul, dirigé par le chorégraphe Beyhan Murphy. Le Ballet national qui se renouvelle par une relève prometteuse sera également mis à l'honneur et présentera ses nouvelles créations artistiques. Pour la soirée d'ouverture du 17, on retrouvera la Coopérative culturelle et artistique arabesque d'Alger, l'Italie, avec la Mandala Dance Compagnie et la Turquie.