La Fédération algérienne de football continue sa chasse aux jeunes talents émigrés. Après Yacine Benzia, Zinedine Machach et Adam Ounas, un autre jeune émigré est ciblé par la FAF, à savoir l'Algéro-tunisien Hazem Haj Hassen, né en Tunisie d'une mère algérienne. La FAF veut apparemment le chiper à son homologue tunisienne comme Saphir Taider. Le jeune attaquant des Girondins de Bordeaux, qui aura 20 ans en février prochain, hésite entre les sélections tunisienne et algérienne, après avoir été sollicité par un dirigeant de la fédération algérienne, via le réseau social Facebook. «La FAF m'a effectivement contacté sur mon compte Facebook. Un de leurs représentants voulait obtenir mon numéro de téléphone. Je ne le lui ai pas fourni. Ils ont donc cherché et obtenu le numéro de ma mère. Je n'avais jamais hésité jusqu'à ma dernière sélection avec les olympiques et en ce moment, je suis en train de me poser beaucoup de questions. Nous verrons bien...» a indiqué sur la page Facebook du Football Tunisien le prodige bordelais, ayant déjà porté le maillot tunisien chez les U17 et U23 tunisiens. La réglementation lui permet d'opter pour la sélection algérienne tant qu'il n'est pas sélectionné chez les A de la Tunisie, le jeune attaquant des Girondins peut opter pour l'Algérie du moment qu'il n'a pas encore porté le maillot de la sélection A tunisienne. La loi adoptée par la Fédération internationale de football (Fifa) lors de son congrès aux Bahamas en juin 2009 stipule que les joueurs binationaux pourront choisir à tout âge quelle sélection nationale ils désirent intégrer, à condition de n'avoir jamais défendu les couleurs d'une équipe A. Formé à l'ES Sahel, Haj Hassen a intégré en janvier 2014 le centre de formation des Girondins de Bordeaux.