L'Otan cherche à éviter la confrontation et une nouvelle guerre froide, a déclaré son secrétaire général Jens Stoltenberg, cité par une agence de presse russe. L'Otan se prononce en faveur d'un dialogue constructif avec la Russie et cherche à éviter la confrontation et une nouvelle guerre froide, a déclaré hier Jens Stoltenberg. «Nous ne cherchons pas la confrontation avec la Russie et une nouvelle guerre froide, nous voulons éviter une nouvelle guerre froide», a-t-il affirmé à Bruxelles. Les relations entre la Russie et l'Otan se sont détériorées en 2014 en raison des divergences sur l'Ukraine et la coopération militaire a été arrêtée par l'alliance à titre unilatéral. Les propos en faveur du dialogue avec Moscou n'ont pas empêché Stoltenberg de l'accuser il y a quelques jours seulement à Amsterdam de mener ses frappes aériennes en Syrie, principalement contre les groupes d'opposition et de miner ainsi les efforts pour trouver une solution politique au conflit syrien. Toujours à Amsterdam, le chef de l'alliance a salué le plan des Etats-Unis pour accroître substantiellement leur présence militaire en Europe, notamment de l'Est. Autant de facteurs contribuant à ce «dialogue constructif». La Russie et l'Otan ont des appréciations différentes concernant plusieurs dossiers d'actualité politique dans le monde, dont la Syrie. Certains pays de l'Otan soutiennent la «rébellion», et exigent le départ du président Bachar Al Assad. La Russie refuse une telle condition, expliquant que c'est au peuple syrien de décider de son avenir et de choisir son président.