235 détenus passent le bac Près de 235 détenus participent aux épreuves du bac, version nouveau et ancien programmes, toutes filières confondues. Khenchela compte deux prisons, celle du chef-lieu de wilaya et celle de Babar, située à 30 km au sud de Khenchela qui a abrité ces épreuves. Plusieurs détenus sont venus des maisons d'arrêt de Tébessa, de Batna, de Boussouf (Constantine), de Berrouaghia..., confirmeront les responsables aux médias qui se sont déplacés sur le site. Un détenu qui a déjà purgé six années de prison a déjà décroché le bac à trois reprises. La fausse rumeur Une rumeur comme beaucoup d'autres a circulé sur la décision du ministre de l'Education de désigner Khenchela et trois autres wilayas comme étant les seules au niveau national où le nombre de surveillants au bac est de 5 pour les candidats libres et ceux régulièrement scolarisés. Contacté sur place, Tahar C., directeur central dépêché du ministère et ancien recteur du centre universitaire de Médéa, dira que seuls les directeurs de l'éducation de la wilaya sont habilités à faire des déclarations à la presse mais on saura quand même qu'au niveau national, y compris Khenchela, le nombre de surveillants est de trois pour les élèves régulièrement scolarisés et de cinq pour les candidats libres. Lequel chiffe est extensible à l'appréciation du cadre dépêché par le ministère en cas de nécessité. Un cadre a été dépêché sur 50 wilayas car en plus des 48 il y a deux en plus pour la capitale. Question : pourquoi ce genre de fausses rumeurs est propagé la veille du bac ? Qui cherche-t-on à déstabiliser ?
Fringal, une semaine au noir Un poste transformateur qui saute pour des raisons inconnues et son remplacement ne donne pas de résultats probants. Résultat : les habitants de la localité de Fringal, dans la commune d'El Hamma, distante de six kilomètres du chef-lieu de wilaya, sont dans le noir depuis une semaine. Autant dire que les élèves en phase d'examen révisent à la lumière des bougies comme au bon vieux temps. A. M.