Autorités et élus de la capitale ont mis la main dans la main pour lutter contre l'un des plus graves fléaux qui ravage le milieu de l'éducation : la toxicomanie. La décision s'est concrétisée à travers l'initiative de l'APW de réunir une commission de wilaya composée de membres de cette Assemblée, des walis délégués des 13 circonscriptions administratives ainsi que des représentants de la sûreté nationale et des directeurs de tous les secteurs concernés. Durant une semaine, la commission de wilaya s'est attelée à installer une commission au niveau de chaque CA dont la mission est de mener des opérations de sensibilisation auprès des établissements scolaires en expliquant aux élèves les risques et les dangers liés à la consommation de la drogue et l'usage de la cybercriminalité. Des programmes éducatifs pour sensibiliser et faire prendre conscience sur l'impact des fléaux sociaux dans le milieu des jeunes ont été conçus par des équipes pluridisciplinaires issues, en plus de l'administration locale, de divers secteurs comme l'éducation, la formation professionnelle, la santé, la DJS, les affaires sociales, sans oublier le rôle important de la DGSN, de la Gendarmerie nationale et de la Protection civile. Dans ce sens, il y a lieu de noter l'ouverture par le secteur de l'éducation de 4 établissements spécialisés dans la lutte contre la drogue en milieu scolaire et l'accueil des toxicomanes. L'action menée dans ce cadre par la direction de l'éducation consiste essentiellement en la mise au profit des jeunes de conseillers à l'orientation et de psychologues. Le secteur de la formation professionnelle, pour sa part, compte organiser une série de campagnes de sensibilisation au niveau de ses centres et instituts de formation, axées sur un programme de lutte contre la toxicomanie. La sûreté de wilaya se propose de mettre la cellule d'écoute à la disposition des élèves pris dans l'engrenage de ce fléau en les aidant, d'une part à la désaccoutumance, et d'autre part à comprendre les effets néfastes sur la santé tant physique que mentale. Les représentants de la sûreté de wilaya ont expliqué que les cellules d'écoute vont se déplacer dans les établissements scolaires, les centres et instituts de formation professionnelle pour proposer leur assistance dans tous les domaines touchant ce volet. La direction de la santé, en collaboration avec la sûreté nationale, a ouvert une cellule d'écoute au profit des jeunes toxicomanes. La direction des affaires sociales a, de son côté, mis à la disposition des jeunes concernés des éducateurs sociaux et des psychologues pour leur suivi, et ouvert une ligne verte à l'écoute des élèves en détresse en présence de leurs parents. La Protection civile se propose d'organiser des journées de sensibilisation dans les établissements scolaires avec la participation de médecins spécialisés. Des collectivités locales apportent leur concours en organisant avec la collaboration du mouvement associatif des actions de sensibilisation au niveau des établissements scolaires, tout en attendant du secteur de l'éducation de leur faciliter la tâche d'accéder à ces établissements. Pour sa part, la direction des affaires religieuses parle d'actions de sensibilisation dans les mosquées à travers les prêches confiés à des imams compétents.