Sans fournir un grand match, la JSK version Mouassa a réussi l'essentiel en s'offrant trois précieux points, samedi, dans le classico face au MC Alger (2-1). Une victoire salutaire en somme pour l'équipe kabyle qui a vécu une semaine mouvementée marquée par la démission du coach français Bijotat au lendemain de la lourde défaite chez la JS Saoura ( 0-3) et l'arrivée en catastrophe de Kamel Mouassa qui avait devant lui à peine quatre jours pour préparer le classico face au Mouloudia. Un classico que la JSK a fini par gagner non sans éprouver quelques difficultés surtout en première mi-temps où le MCA qui avait ouvert le score sur un penalty transformé par Abid (24') avait raté l'occasion de tuer le match à plusieurs reprises avant que Diawara n'égalise également sur penalty (37') et permette à son équipe de revenir en force en deuxième mi-temps avec à la clé un deuxième but de toute beauté de la nouvelle recrue Mebarki à un quart d'heure de la fin de la rencontre. Un avantage que les camarades de Rial ont réussi a préserver jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre à la grande joie des inconditionnels supporters de la JSK qui savent très bien l'importance de la victoire sur le plan moral et comptable. En engrangeant son 29e point, la JSK quitte momentanément la zone rouge et se hisse dans la première moitié du tableau au classement général à six points d'avance sur le premier relégable mais surtout à quatre petites unités seulement du podium. C'est dire que la victoire contre le MCA, comme nous l'avait souligné la veille du match Kamel Mouassa, aura certainement un impact positif sur la suite du parcours dans un championnat où, mis à part le titre déjà raflé par l'USMA, rien n'est encore gagné ou perdu. «Nous avons réussi l'essentiel en nous offrant une victoire précieuse face à une très bonne équipe du MCA. En dépit du but concédé au début du match, mes joueurs n'ont pas cédé à la panique et ont réussi à revenir à la marque avant d'ajouter le deuxième but. Cette victoire sera très bénéfique pour le plan moral des joueurs qui ont passé une période difficile et il suffit d'enchaîner avec un deuxième résultat positif de suite pour voir la JSK retrouver la spirale positive», nous confie à l'issue du match Kamel Mouassa qui avait dirigé sa nouvelle équipe à partir du… tunnel du stade, faute de licence d'entraîneur. De son côté, l'inénarrable président Hannachi, tout en encensant le nouveau patron de la barre technique en lui reconnaissant de «grandes qualité dans le coaching» lors du clasico n'a pas dérogé à ses habitudes en imputant la mauvaise passe de son équipe à son ex-entraîneur Bijotat. «Je regrette d'avoir gardé l'ancien entraîneur et j'aurais dû accepter sa démission avant le match contre la JSS. J'ai assisté aux derniers entraînements et j'avoue qu'entre le travail de Mouassa et celui de Bijotat, il n'y a pas photo. Je suis certain qu'avec Mouassa, l'équipe ira encore mieux et finira par terminer la saison en beauté», assène Hannachi devant un parterre de journalistes.