Cette opération implique la distribution, selon le premier chef de l'exécutif, de 7000 logements publics locatifs (LPL) et 2000 logements sociaux participatifs (LSP). Elle fera d'Alger la première capitale arabe et africaine exempte de bidonvilles. La 21e et dernière opération de relogement des familles aura lieu début mai, selon les déclarations du wali d'Alger, Abdelkader Zoukh. Cette opération implique la distribution, selon le premier chef de l'exécutif, de 7000 logements publics locatifs (LPL) et 2000 logements sociaux participatifs (LSP). Elle fera d'Alger la première capitale arabe et africaine exempte de bidonvilles. En effet, pas moins de 39 000 familles ont été relogées dans le cadre de ce programme depuis son lancement à ce jour. Ainsi donc, 30 000 logements publics locatifs et 9 000 logements sociaux participatifs ont été distribués, selon le wali. Ce dernier avait annoncé la distribution, dès le début du mois du carême, de 8000 logements dans le cadre du programme AADL. Le wali qui participait à un séminaire en compagnie du ministre de l'habitat et de la ville, Tebboune, a convenu de la nécessité d'accélérer l'adoption du master plan pour le soumettre au gouvernement à l'effet de la signature du décret le concernant, un master plan qui définit les limites de la ville nouvelle et les modalités d'exploitation de ses espaces. Dans un autre registre, Tebboune a fait savoir que tous les contrats de concession destinés aux promotions immobilières libres de la nouvelle ville ont été annulés. Les industries légères et de consommation ont aussi été exclues et seuls sont retenus les investissements technologiques de haute définition dans les domaines de la médecine et des télécommunications ainsi que les pôles pharmaceutique, universitaire, de services et de loisirs. La partie réservée à l'habitat n'occupera que 21% de la superficie globale de la ville, a encore expliqué le ministre. Quant aux projets de logements en suspens relevant des formules CNEP-banque-commune et socio-participatif, le ministre de l'habitat a fait état de promesses de la société BATIGEC pour la réception, courant juillet prochain, du projet de logements sociaux participatifs de Draria. Le problème des haouchs a été, lui aussi, évoqué lors de ce séminaire. Les services de la wilaya ont recensé 644 sites occupés par 24 665 familles dans 32 communes. Le ministre a préconisé une étude au cas par cas de la situation de ces haouchs dont certains ont été construits illégalement sur des terres relevant du domaine de l'Etat ou sur des assiettes communales. «Il ne faut pas que nos efforts pour réduire les aspects de misère et améliorer le quotidien des citoyens soient un motif pour la prolifération de constructions anarchiques», a-t-il indiqué. La wali d'Alger a, pour sa part, insisté sur le classement du foncier et la nature de l'activité des populations qui l'occupent pour les intégrer au fichier national du logement afin d'exclure ceux qui ont déjà bénéficié d'un logement ou de l'aide de l'Etat en la matière.