Les championnats d'Afrique d'haltérophile débutent aujourd'hui à Yaoundé, capitale du Cameroun. L'Algérie compte en profiter pour qualifier au moins un athlète aux JO de Rio de Janeiro. Abdelaziz Brahimi, le président de la Fédération d'haltérophilie, nous en parle. Le Temps d'Algérie : Ces championnats d'Afrique de Yaoundé sont importants... Abdelaziz Brahimi : Ils le sont parce qu'ils peuvent nous permettre de qualifier un athlète pour les prochains JO. Comme ils se déroulent à quelques mois de cette échéance, ils serviront de test pour la plupart des athlètes qui pourront se situer par rapport au haut niveau. Quel sera votre objectif ? De qualifier au moins un athlète. Je pense que c'est réalisable chez les hommes alors que chez les filles, l'affaire paraît plus difficile. Combien d'athlètes algériens sont à Yaoundé ? Ils sont au nombre de treize, cinq filles et huit garçons. Quelles sont les nations à redouter ? Il y a l'Egypte qui dispose de six haltérophiles déjà qualifiés pour Rio, la Tunisie, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et le Maroc, sinon la Libye, le Nigeria, le Cameroun, le Congo le Sénégal, le Malawi, la Namibie, semblent à un niveau plus bas. L'équipe a-t-elle bénéficié d'une préparation adéquate ? Elle l'a été avec un stage effectué en Pologne du 5 au 30 avril. Quels sont les athlètes qui sont à Yaoundé ? Pour les garçons, il y a Amor Fenni (62 kg), Amir Belhout et Houssein Ferdjallah (85 kg), Sadam Missaoui (94 kg), Mohamed Fethi et Aymen Touairi (105 kg), Hamza Sannoun et Walid Bidani (+105 kg). S'agissant des filles (des cadettes et juniors), il y a Ikram Cherrara (63 kg), Hirèche Bouchra Fatma-Zohra (+75 kg), Meriem Benmiloud et Hamou Kheira (53 kg) et Maghnia Hamadi (69 kg).