Ce dirigeant a avoué avoir acheté des matches au prix fort mais son club s'en tire à bon compte. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a pris la lourde décision d'interdire à vie, au président de l'US Chaouia, Abdelmadjid Yahi, d'exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football. Elle lui a, en outre, infligé une amende de 200 000 dinars. Pour se permettre une sanction aussi grave, ladite commission s'est basée sur les déclarations, à la télévision, de l'intéressé où il dit avoir arrangé des rencontres, contre paiement, sur ses propres deniers. La structure de la LFP s'est référée à l'article 80 du Code disciplinaire du football professionnel qui stipule que la corruption ou tentative de corruption avérée est sanctionnée comme suit : - Interdiction à vie d'exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football pour le contrevenant ; - Suspension de l'équipe pour la saison en cours et rétrogradation du club en division inférieure ; -Deux cent mille dinars (200 000 DA) d'amende pour la personne fautive ; - Un million de dinars (1 000 000 DA) d'amende pour le club. On remarquera que dans le traitement de cette affaire, le club de l'US Chaouïa a été oublié. Ce dernier a été rétrogradé sportivement à la fin de la saison qui vient de s'achever. Ne faudrait-il pas le suspendre et le rétrograder un niveau inférieur, à savoir au championnat inter régions? La question est posée mais on est sûr qu'elle restera sans réponse parce que dans ce genre d'histoire, les instances dirigeantes du football algérien évitent toujours de lier le sort d'un club aux dérapages de ses dirigeants.