Comme dans tous les secteurs, de nombreux projets restent en stand-by comme dans celui de la santé, secteur on ne peut plus malade au niveau de cette wilaya dont les infrastructures subissent une grande pression. Les retards sont légion quand dans d'autres cas, ils 'agit tout simplement de blocages et de non lancement pur et simple de ces projets pourtant tendrement caressés par les populations. C'est précisément le cas du projet de réalisation d'un nouvel hôpital de 12 lits à Boghni, localité du sud de la wilaya de Tizi Ouzou. On croit savoir de bonne source que les raisons du non-lancement de ce projet cher à toute cette région frisent l'insensé puisqu'on parle de non disponibilité d'assiette foncière à même d'accueillir l'infrastructure tandis que l'enveloppe financière qui lui a été allouée sommeille au niveau du trésor public de la wilaya de Tizi Ouzou. Là, on pointe du doigt l'immobilisme des autorités concernées par la réalisation de cet hôpital qui n'arrivent pas à dégager une assiette de terrain. Celui de Ouaguenoun mis aux oubliettes ? Dans le sillage de la réalisation de quelques hôpitaux dans la wilaya de Tizi Ouzou, annonce faite il y a plus de six ans maintenant, figure le projet d'un hôpital de 60 lits à Ouaguenoun, au lieu dit Arkouv El Qadhi. Il devait être réalisé dans le cadre du plan du programme quinquennal 2010-2014, dans la localité de Ouaguenoun, située à 15 km au nord de Tizi Ouzou. Le projet en question a trop longtemps été réclamé par les habitants de cette importante daïra, qui compte environ 70 000 habitants répartis sur les communes de Ouaguenoun, Aït Aissa Mimoun et Timizart, semble être mis aux oubliettes. Il ne verra pas le jour de si tôt. Peut- être jamais. Même topo pour les autres qui devaient être réalisés dans les localités de Souk el Tenine, dans la daïra de Maâtkas, ou encore à Béni Douala. On citera aussi le gel du projet nouveau CHU de Tizi Ouzou qui devait être construit au nouveau pôle de Oued Fali. A Tizi Ouzou, les retards sont érigés presque en règle. A Draâ Ben Khedda, si l'hôpital Yacef-Omar, spécialisé en chirurgie cardiopédiatrique, est fonctionnel, le Centre anticancer (CAC) attend toujours sa réception. Bien que la situation du projet ait été totalement assainie avec l'entreprise portugaise chargée du projet, l'annonce de la mise en service de la radiothérapie qui est dotée de trois bunkers pour ce mois de juin en cours attend toujours. Quant au reste des services dont la réception était prévue pour le mois de juillet prochain, elle risque encore d'attendre.