Tandis que l'opinion publique américaine s'attendait à une meilleure réglementation limitant la vente libre d'armes à feu, après la fusillade d'Orlando, pour que cette tragédie ne se répète pas, les actions des sociétés américaines qui fabriquent des armes à feu, dont Smith & Wesson, ont connu une flambée, écrit le journal américain Business Insider. Les actions des fabricants d'armes américains gagnent en valeur financière, tandis que les Américains sont engagés dans une polémique autour de la vente libre d'armes à feu. Les partisans de la limitation de la vente d'armes à feu, dont le président Obama, affrontent les lobbies très puissants des fabricants d'armes Ces derniers temps, les marchés américains tendent à réagir aux fusillades de masse et aux attaques meurtrières qui surviennent dans le pays, les actions des entreprises productrices d'armes à feu flambent en parallèle à des événements tragiques. L'attentat d'Orlando, le pire aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001, galvanise à nouveau les partisans d'une meilleure réglementation des armes. L'ONU n'est pas en reste, et a appelé les dirigeants américains à renforcer sa réglementation suite à la tragédie. Dans les heures suivant l'attaque, un concert de voix, notamment les candidats démocrates à la présidentielle, Hillary Clinton et Bernie Sanders, s'est de nouveau élevé pour demander de rendre plus difficile l'achat d'armes à feu, particulièrement les fusils d'assaut semi-automatiques et les chargeurs de munitions à grande capacité utilisés par le tireur d'Orlando, Omar Mateen. Barack Obama a été parfois en colère face à l'inaction du Congrès sur des mesures de bon sens qui pourraient être décidées. Le président Barack Obama va se rendre jeudi à Orlando pour rendre hommage aux victimes du pire attentat commis sur le sol américain depuis le 11-Septembre, a indiqué Washington lundi. Le président s'était exprimé brièvement dès dimanche sur la tuerie d'Orlando perpétrée par un jeune américain de 29 ans d'origine afghane, Omar Mateen. Il était longuement revenu sur le sujet lundi, s'exprimant devant des journalistes dans le cadre solennel de son Bureau ovale à Washington. Il avait alors estimé que le tireur, qui d'après les premiers éléments de l'enquête, a agi seul, écartée à ce stade de l'enquête l'hypothèse que l'attaque ait été dirigée de l'étranger.