La décision de couper les réseaux sociaux est justifiée par la neutralisation des perturbateurs qui diffuseraient de faux sujets du baccalauréat, créant un climat de déstabilisation psychique et de suspicion parmi les candidats dont le moral est déjà affecté par le repassage des épreuves en pleine période de Ramadhan et d'été. Ainsi facebook, twitter et instagram sont inaccessibles depuis samedi soir et, selon les responsables d'Algérie Télécom, «ce dispositif préventif a été décidé par le gouvernement et mis en place par le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, le ministère de l'Education nationale, les opérateurs de la téléphonie mobile, l'ARPT et la Gendarmerie nationale afin de sécuriser au maximum les épreuves du bac et ne pas répéter les erreurs de la session précédente qui a connu une effervescence sur les réseaux sociaux». A leur sortie des centres d'examen, les candidats ont jugé «les sujets très abordables» et affirmé que «les épreuves se sont déroulées dans de très bonnes conditions». Ils étaient indifférents face à la coupure des réseaux sociaux. «C'est une bonne chose. Car au lieu de nous concentrer sur les révisions, nous perdions notre temps à tchatcher», affirment certains lycéens. Et d'ajouter ironiquement : «Cette coupure dérangera certainement ceux qui ont développé une addiction.» Cette mesure durera jusqu'à la fin des épreuves,, soit le 23 juin, mais n'a aucune conséquence sur l'activité professionnelle du fait que l'internet n'est pas coupé. Les professionnels et hommes d'affaires peuvent communiquer par e-mail, skype, viber et autres moyens de communication.