Un nouveau bijou pour sublimer le cinéma algérien verra le jour officiellement à la prochaine rentrée, en septembre. Ce projet généreux est autant important et celui du réalisateur et cinéaste algérien Belkacem Hadjadj. Un acquis prestigieux pour le cinéma algérien et les réalisateurs qui n'auront plus à faire le déplacement jusqu'a l'étranger en payant le prix fort pour leurs productions cinématographies. « Tous les travaux concernant un film pourront se faire chez nous. Depuis le montage jusqu'à la fabrication du DCP (Digital Cinema Package) à la copie du film » nous a récemment révélé Belkacem Hadjadj. Ce nouveau studio situé au quartier des Bananiers (commune d'El Mohammadia à l'est d'Alger), ouvrira donc ses portes en septembre prochain à la presse qui sera conviée pour voire et parler en plus en détail de ce projet. Concernant la ressource qui compose les techniciens et les professionnels du métier qui travailleront dans ce studio, le réalisateur nous dira qu'elle sera plurielle et sélectif selon la demande des réalisateurs. « Dans un premier temps, je serais obligé de ramener des techniciens étranger pour assurer le travail et cela va dépendre aussi des films en question et des réalisateur. Si ces derniers me demandent de leurs ramener une mais d'œuvre étrangère je le ferais à condition que leurs budget le permet» a-t-il indiqué. Le studio de postproduction s'occupera donc de tous le travaille titanesque, une fois le tournage fini. Par ailleurs, s'exprimant lors de la conférence de presse tenue avant-hier au palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger où le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi a présenté sa nouvelle politique cinématographique tracée pour les deux ans à venir, Belkacen Hadjadj a réagi au fait d'appeler les sponsors privés à s'investir plus dans la culture car cette dernière n'est pas qu'une affaire du ministère de la culture. « En période de crise c'est le moment où la culture doit jouer son rôle. C'est la soudure entre le peuple et la société. Si elle est atteinte, il n'y a plus rien.» et de renchérir « si on fait des économies c'est dans tous les secteurs sauf en culture ! L'Etat doit le comprendre. C'est bien de soutenir le sport, mais l'impact de ce dernier sur la société n'est pas le même. Il faudrait que les gens qui ont les moyens comprennent l'importance de la culture et son impacte.