Après le Vivatechnology, organisé du 30 juin au 2 juillet derniers à Paris, lequel a vu la participation de 10 jeunes porteurs de projets hi-tech, les start-up algériennes sont conviées à prendre part au programme French Tech Ticket dont le dernier délai de dépôt de candidature est fixé au 24 du mois en cours. Lancé en mai 2015 par l'Etat et la ville de Paris, le programme French Tech Ticket avec l'ambition d'internationaliser l'écosystème de start-up français en attirant les meilleurs talents, à Paris dans un premier temps, pour y créer et développer leurs start-up, explique le site dédié à cet événement. Les 70 projets gagnants seront annoncés en décembre 2016 pour un programme qui débutera en janvier 2017. Quant au package proposé pour cette édition, le site annonce qu'il s'agit d'un financement de 45 000 euros par projet sans prise de participation, pour couvrir prioritairement des dépenses professionnelles, d'une incubation de 12 mois au sein de l'un des 41 incubateurs partenaires avec une évaluation de mi-parcours à 6 mois, d'une procédure accélérée et simplifiée de délivrance d'un titre de séjour pour les lauréats et leurs familles et d'un programme d'animation et d'accompagnement. Lors de la première édition pour laquelle 23 start-up avaient été retenues parmi 722 candidatures issues de plus de 100 pays, une deuxième édition du French Tech Ticket est lancée pour 2017, avec désormais 41 incubateurs partenaires (contre 10 en 2016), répartis à travers toute la France, ajoute-t-on sur le site. Selon des experts en la matière, il serait grand temps pour l'Algérie de bâtir un écosystème et un climat propice à l'émergence de start-up qui seront soutenus par une assise juridique, «notamment dans le domaine du paiement électronique et l'aspect du financement», avait indiqué Ahmed Mehdi Omarouayache, coordinateur des start-up avec d'autres professionnels du numérique en Algérie, ajoutant que le cadre légal, qui fait partie du gros chantier pour l'émergence de l'économie numérique en Algérie, «ne s'y prête pas encore». Pour répondre à cette demande et combler le vide, un fonds d'amorçage pour encourager la création de start-up innovantes sera mis en place et dans le cadre du texte portant projet de loi sur les PME adopté récemment par le Conseil des ministres.