Le Front des forces socialistes (FFS) a, comme de coutume, boycotté hier la séance d'ouverture de la session du Parlement, «pour dénoncer des simulacres qui se répètent alors que le pays a grandement besoin d'aborder sérieusement ses graves problèmes politiques, économiques et sociaux». Dans un communiqué de son groupe parlementaire, le FFS explique que sa décision est «une protestation contre le caractère purement protocolaire de cette séance alors que la situation du pays exige du Parlement d'assumer pleinement et avec un vrai esprit de responsabilité». Par la même action, le FFS dénonce «l'état de paralysie et de non-fonctionnement de l'APN», dont le bureau, estime-t-il, «est totalement soumis à l'exécutif gouvernemental». «Les députés FFS ne pouvaient se permettre de participer à ce simulacre», ajoute encore le plus vieux parti de l'opposition, réitérant l'engagement de ses parlementaires «à poursuivre leur combat pour l'instauration d'un Etat de droit fondé sur la séparation des pouvoirs et où les institutions».