Les parlementaires du Front des forces socialistes ont boycotté hier la séance de clôture de la session d'automne du Parlement. Dans un communiqué rendu public, le groupe parlementaire du FFS a dénoncé le rejet du bureau de l'APN de la résolution de la mise en place d'une commission d'enquête sur les événements de Ghardaïa. "L'impératif politique doit primer sur les subterfuges juridiques présentés par le bureau de l'APN", écrit le FFS. Les parlementaires du FFS protestent également contre le gouvernement qui, "au lieu de présenter son bilan annuel conformément à la Constitution et répondre aux questions orales des députés, préfère prendre part à une activité protocolaire" et contre le bureau de l'APN qui "refuse d'étudier les propositions de loi des députés". "Les parlementaires du FFS considèrent que la fragilisation du Parlement vise à fragiliser l'Etat et affaiblir son autorité. Le pouvoir est le principal responsable de cette situation", conclut le texte. R. N. Nom Adresse email