Un enfant de sept ans, originaire du village Taboukert, dans la commune de Tizi Rached, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, a été victime jeudi d'une agression qui a failli lui coûter la vie et a nécessité son évacuation au CHU Nedir-Mohamed où il a été opéré avec succès au niveau de la tête ; il est actuellement hors de danger, avons-nous appris hier auprès de sa famille. Selon nos informations, le petit Hamama Jugurtha, qui a quitté son école primaire située à une centaine de mètres de son domicile au village Taboukert, vers 12h30, n'avait plus donné signe de vie avant que des citoyens du village, alertés par la disparition du petit, ne le retrouvent moins d'un quart d'heure plus tard dans un ravin, à côté d'une fontaine située en contrebas du village, la tête ensanglantée et dans un état comateux, selon nos sources. Evacué en urgence au CHU de Tizi Ouzou, le petit Jugurtha a été opéré au niveau de la tête et commence à reprendre vie, au grand bonheur de ses parents et proches qui ne cessent désormais de réclamer la vérité sur cette lâche agression dont a été victime leur petit Jugurtha. «Immédiatement après la découverte de notre enfant jeté dans un ravin, tout près du village, dans un état comateux, nous avons alerté les services de la sûreté de daïra de Tizi Rached et l'unité de la Gendarmerie nationale d'Irdjen et une enquête a été ouverte pour identifier l'auteur ou les auteurs de cette lâche agression», nous confie un proche de la victime qui a tenu surtout à démentir les informations évoquant une tentative de kidnapping dont aurait été victime le petit Jugurtha. «Nous sommes sûrs et certains que Jugurtha, qui a été victime d'une ignoble agression, n'a jamais fait l'objet d'une quelconque tentative d'enlèvement de la part de personnes étrangères, et nous sommes d'ailleurs persuadés que l'auteur ou les auteurs de cet acte ignoble se trouvent dans l'entourage familial ; les enquêteurs doivent élucider au plus vite cette affaire car ce qui a été commis contre notre petit Jugurtha ne doit pas rester sans suite, surtout que de nos jours, le phénomène des agressions contre les enfants est devenu inquiétant», affirme-t-il, non sans ajouter que les éléments de la Gendarmerie nationale qui enquêtent sur cette affaire qui s'est soldée par la découverte de l'objet de l'agression, à savoir une planche en bois tâchée de sang, ont déjà entendu plusieurs proches de la victime, dont une parente qui a été interpellée samedi dernier avant d'être relâchée moins de vingt-quatre heures plus tard. «Maintenant que le petit Jugurtha est hors de danger et qu'il commence à retrouver ses esprits, les enquêteurs vont certainement l'interroger afin de découvrir celui ou ceux qui étaient derrière cette agression qui a failli lui coûter la vie», ajoute notre interlocuteur. Il faut reconnaître que cette affaire qui est intervenue à trois jours de la fête de l'Aïd a plongé tout le village de Taboukert dans la consternation, surtout qu'elle intervient deux jours après l'assassinat d'un petit enfant de cinq ans à Batna par la femme de son oncle, mais aussi suite à la mort de la petite Nihal, dans la localité des Ouacifs, il y a à peine un mois.