Le patron du géant pétrolier saoudien, Aramco, a estimé hier que le marché pétrolier se redressait mais qu'il demeurait encore faible, à la veille de la réunion informelle de l'Opep à Alger. «Alors que le marché pétrolier se remet de sa plus sévère crise, il reste faible», a déclaré Amine Nasser, lors d'une conférence sur l'énergie à Dubaï. «Les investissements dans la capacité de production de pétrole et de gaz dans le monde ont été annulés ou reportés», ce qui a ralenti l'offre, notamment pour le pétrole de schiste américain, a-t-il expliqué. «Malgré sa volatilité, le marché s'oriente vers un rééquilibrage et les prix pourraient s'améliorer avec le temps», a indiqué le patron d'Aramco, dont le pays, l'Arabie saoudite, est le premier exportateur de brut dans le monde. Il a toutefois prévenu que «la volatilité du marché pourrait persister dans un proche avenir».