Les éléments de l'Anp sont revenus à leur base ce jeudi aux environs de 13h, après avoir participé à une opération de ratissage qui s'est soldée par la mort d'un terroriste, la capture d'un autre et la destruction de plusieurs casemates dans les monts du Dahra, au nord de la wilaya de Aïn Defla et aux limites sud-ouest de la wilaya de Tipaza. En effet, l'opération de ratissage menée par les éléments de l'armée nationale populaire avait débuté, selon nos sources, dimanche matin, au niveau du lieu-dit El Aanab, dans la commune d'El Amra, pour s'étendre vers les zones de Sidi Abdellah Moussa, de Mechalikh en contournant Targhuth dans la commune de Mekhatria, limitrophe avec les communes de Sidi Semiane et Gouraya dans la wilaya de Tipaza. Nos sources indiquent également que le groupe terroriste activant dans les monts de Tagrara, cernés par les communes de Hadjout et Beni Mered dans la wilaya de Tipaza et Hammam Righa dans la wilaya de Aïn Defla n'obéit à aucune nébuleuse d'El Qaïda du Maghreb islamique ou autre formation terroriste connue. «C'était un groupe d'une vingtaine de criminels qui rackettent les paysans durant les campagnes de récolte ou de moissons.» Cette même source fait état de nombreuses menaces à l'aide de portables anonymes alors que des bergers ont remarqué et signalé le mouvement de ces terroristes dans ces régions. Ce groupe de charognards serait passé de 20 à plus d'une cinquantaine d'éléments en l'espace d'un mois, comme l'atteste le terroriste capturé originaire de la wilaya de Mostaganem. Un autre hors-la-loi a été également capturé au niveau de la localité de Oued El Had (commune d'Aghrib). Rappelons que ce groupe dirigé par Abou Abdellah est l'auteur de plusieurs attentats criminels perpétrés dans les communes de Gouraya et Tacheta Zougagha. Il a noté qu'une autre opération similaire est menée dans l'Ouarsenis, précisément à Djebel Amrouna. L'armée pourchasse le groupe du sanguinaire Abdelkader Souane alias «Ettaleb», un quinquagénaire qui avait rejoint le GIA de Derrag en 1993. Irréductible et ne répondant jamais à la main tendue, tel un sanglier, Souane préfère crever au milieu des touffes de buissons du djebel Amrouna.