Dans sa deuxième édition, le prix du président de la République du journaliste professionnel a été attribué, samedi soir à Alger, à neuf lauréats. Parmi eux, pas moins de six femmes journalistes, issues de différentes catégories de la presse, sélectionnées parmi 139 postulants, ont été récipiendaires de ce prix institué par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'année passée à l'occasion de la Journée internationale de la presse. Placée cette année sous le thème «La femme algérienne, acteur majeur du développement économique et social», la deuxième édition de ce prix a été organisée au Palais des nations à Alger. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, plusieurs membres du gouvernement, des directeurs de presse ainsi que de nombreux journalistes ont été présents lors de cette soirée événement qui honore chaque année les journalistes professionnels. Le ministre Hamid Grine a rappelé le choix de la thématique qui, selon lui, intervient au moment où la femme algérienne arrache de plus en plus d'espace dans la vie publique et professionnelle. «De par le choix de la thématique de cette édition, le prix du président de la République du journaliste professionnel est une réponse à l'engagement de ce dernier à promouvoir la place de la femme au sein de la société», a-t-il souligné dans son allocution inaugurale de la cérémonie. Le premier prix de la catégorie télévisuelle a été attribué à la journaliste de l'Entreprise publique de télévision (EPTV), Souad Ilimi, pour son reportage intitulé Souk Netlawine (Marché des femmes, ndlr). La lauréate, lors de sa prise de parole, s'est dite extrêmement fière de recevoir cette distinction qui récompense son travail dont le choix du sujet, explique-t-elle, «a été motivé par le caractère particulièrement rarissime de l'activité économique qu'exercent les villageoises de Taourirt Mokrane, dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen à Tizi Ouzou». Le journaliste Abderrahmane Cheriet, exerçant lui aussi dans l'entreprise publique de télévision, s'est vu décerner le second prix, dans la même catégorie, pour un reportage qui rend hommage aux infirmières de la Wilaya II historique. Dans la catégorie presse écrite, le choix du jury, présidé par l'ancien ministre de la Communication, Lamine Bechichi, a porté respectivement sur la journaliste Hayet Sertah du quotidien arabophone El-Raeed, premier prix, Hana Sbaghdi, d'Algérie presse service (APS), deuxième prix, et enfin Imene Kimouche, du quotidien arabophone Echourouk, qui s'est vu remettre le troisième prix. Les travaux pour lesquels ont été sélectionnés les heureux élus ont porté tous sur le rôle de la femme algérienne dans l'essor économique et social du pays. Pour ce qui est des journalistes primés, issus de la radio, la première récompense est revenue à Fella Mazari de la station de Tipaza, alors que son collègue de la station de Djelfa, Messaoud Benattallah, a reçu le second prix. Le troisième prix, par contre, est revenu à Hamza Moussaoui de la station Jil FM alors que le prix du jury a échu à la journaliste Sah Nouria, de la radio Chaîne II d'expression amazighe, pour son reportage sur la figue de barbarie. La deuxième édition du prix du président de la République n'a pas décerné de distinctions aux journalistes des catégories de la presse électronique. En revanche, des prix honorifiques ont été décernés à plusieurs professionnels des médias pour leurs apports au développement de la presse toutes catégories confondues. Les membres du jury, au nombre de dix, ont été également symboliquement distingués.