Les jours s'égrènent, le rendez-vous contre le Nigeria se rapproche dangereusement et point de sélectionneur pour les Verts. Des noms, des pistes… finalement menant à nulle part. Que de temps perdu ! L'on revient donc au point de départ. On efface les Wilmots, Courbis, Perrin, Le Guen, Garcia, Mancini de notre tête et on ouvre une nouvelle liste. Il paraît que le président de la Fédération a un autre candidat dans la manche. On le connaîtra ce jeudi, lors de la réunion statutaire du Bureau fédéral de la FAF. C'est du moins ce que la presse a appris d'une «source crédible». La même source qui avait annoncé le nouveau sélectionneur pour la semaine passée. La réalité est que l'équipe nationale n'attire plus vraiment les techniciens étrangers. Après l'épisode Rajevac, ils s'en méfient un peu. Pour expliquer la non-venue de Marc Wilmots sur lequel il misait énormément, Mohamed Raouraoua a déclaré à la Radio algérienne que le technicien belge «n'a pas voulu prendre les destinées des Verts dans les conditions actuelles». Ce n'est donc pas une question d'argent. Visiblement, c'est le challenge qui fait peur. La grande passion frôlant souvent la déraison qui entoure la sélection fait fuir les entraîneurs. C'est probablement pour cette raison que le président de la FAF a du mal à refermer le dossier du coach. Mais rassurez-vous, il trouvera certainement, si ce n'est déjà fait, un entraîneur assez «fou» qui n'a rien à perdre, pour relever le défi. Mais il ne faut pas s'attendre à un nom ronflant. Il s'agira d'un technicien du même acabit que Rajevac, à la seule différence que son successeur maîtrisera parfaitement la langue de Molière.