Des ministres de l'Opeauront probablement des discussions informelles à Doha demain pour «bâtir un consensus» autour des décisions prises par le groupe en septembre à Alger. En septembre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'était entendue sur le principe d'une baisse, modeste, de sa production pour la première fois depuis 2008 afin de réduire l'offre mondiale de brut et de rééquilibrer le marché. Des conditions spéciales avaient alors été prévues pour la Libye, le Nigeria et l'Iran, dont la production a été limitée ces dernières années par des conflits ou des sanctions internationales. Une réunion du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) se tiendra cette semaine à Doha. Des sources du secteur ont dit hier que les ministres de l'Energie d'Arabie saoudite et de Russie pourraient se rencontrer à cette occasion. Cette information a été rapporté également par des médias russes qui ont annoncé une réunion qui pourrait avoir lieu en marge du Forum entre les ministres de l'énergie russe et ceux de l'Arabie saoudite et du Qatar. Le FPEG réunit 12 pays, dont la Russie, et des pays membres de l'Opep mais non l'Arabie saoudite. Le ministre saoudien de l'Energie Khalid al Falih devrait toutefois se rendre à Doha cette semaine pour y rencontrer ses pairs. L'accord conclu à Alger devrait être finalisé lors de la prochaine réunion de l'Opep le 30 novembre à Vienne, mais des désaccords sur des détails persistent entre les membres de l'Opep et la Russie, qui ne fait pas partie du cartel. Moscou a dit préférer un gel de sa production alors que l'Opep lui demande de participer à la réduction des extractions d'or noir. L'Iran est également l'un des principaux obstacles à un accord final. Téhéran refuse de plafonner sa production à moins de 4 millions de barils par jour, (bpj) estimant avoir perdu des parts de marché avec les sanctions occidentales sur son programme nucléaire.