Le retour de la Russie sur la scène internationale intéresse nombre de pays, dont ceux de l'Europe de l'Est, déçus par la politique américaine menée par Obama. Le refus du nouveau président de mettre les bâtons dans les roues de la Russie dans sa coopération avec les autres pays pourrait pousser certains dirigeants est-européens en direction de Moscou, d'après un média britannique. Plus de 25 ans après la chute du rideau de fer, certains pays d'Europe de l'Est accordent un soutien croissant à la politique du président russe Vladimir Poutine. Le Daily Mail signale que la Bulgarie et la Moldavie ont déjà commencé à privilégier Moscou. La Bulgarie, qui n'avait rejoint l'Europe qu'en 2007, a élu à sa présidence un pro-russe, Roumen Radev, tandis que la Moldavie a élu la semaine dernière Igor Dodon, également loyal à l'égard de la Russie. Selon l'auteur de l'article du Daily Mail, cela se passe alors que leur amour pour l'Union européenne s'éteint. En outre, plusieurs pays est-européens ont été «touchés par les sanctions de l'UE contre la Russie» imposées suite au rattachement de la Crimée en 2014. «Pour les pays comme la Moldavie, la Bulgarie et la Slovaquie qui ont toujours exporté beaucoup vers la Russie et en ont importé du gaz, cela a causé des dommages économiques», signale l'auteur. Le directeur du centre d'études Institut de l'Europe de l'Est Alexandre Pogorelski n'exclut pas cependant que la loyauté de nouveaux dirigeants est-européens ne durera pas longtemps. Le problème global réside dans le fait que les gens sont las des vieilles élites et leur attention est attirée par les personnes prônant des idées et visions nouvelles afin de séduire les électeurs. L'état d'esprit prorusse de ces personnes peut disparaître une fois qu'elles se seront installées dans leur fauteuil, note l'expert.