Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak et le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger n'ont fait part d'aucun progrès vendredi à l'issue de leurs discussions sur la mainmise du géant Gazprom sur le marché gazier européen. Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak et le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger n'ont fait part d'aucun progrès vendredi à l'issue de leurs discussions sur la mainmise du géant Gazprom sur le marché gazier européen. Le ministre russe de l'Energie a publié vendredi un bref communiqué après les négociations à Moscou entre les deux responsables indiquant que les deux parties étaient "convenues de créer un groupe de travail pour discuter de toutes les questions légales et techniques liées au projet South Stream". En décembre, la Commission européenne a annoncé avoir demandé à six Etats membres et à la Serbie de renégocier les accords conclus avec la Russie pour la construction du gazoduc South Stream, destiné à acheminer du gaz russe en Europe de l'Ouest en contournant l'Ukraine. Elle juge ces accords inter-gouvernementaux, contractés entre 2008 et 2010 par la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie et l'Autriche, non conformes à la législation européenne et les "principes fondamentaux du marché énergétique". Par ailleurs, la Commission européenne a ouvert une enquête formelle en septembre 2012, soupçonnant Gazprom de trois types de pratiques anticoncurrentielles. Le groupe était d'une part soupçonné de diviser les marchés gaziers en entravant la libre circulation de gaz entre Etats membres. Par ailleurs, il est soupçonné d'avoir empêché la diversification de la distribution du gaz et enfin, il pourrait avoir imposé des prix non équitables à ses clients en établissant un lien entre les prix du gaz et du pétrole. Ces pratiques concernent la Lituanie, l'Estonie, la Bulgarie, la République Tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Slovaquie et la Pologne, toutes très dépendantes des livraisons de gaz russe. Lors du sommet UE-Russie de décembre 2012, le président russe Vladimir Poutine n'avait pas caché son exaspération face à l'enquête de Bruxelles visant Gazprom. Il avait même dénoncé comme "inacceptables" certaines réglementations de l'UE, "considérées comme une confiscation des intérêts russes". Quelques semaines auparavant, le vice-Premier ministre russe, Arkadi Dvorkovitch, avait mis en garde l'UE contre "les conséquences" qui découleraient d'une condamnation du géant gazier. La Russie fournit entre un quart et un tiers de la consommation de gaz et de pétrole des pays européens. Le ministre russe de l'Energie a publié vendredi un bref communiqué après les négociations à Moscou entre les deux responsables indiquant que les deux parties étaient "convenues de créer un groupe de travail pour discuter de toutes les questions légales et techniques liées au projet South Stream". En décembre, la Commission européenne a annoncé avoir demandé à six Etats membres et à la Serbie de renégocier les accords conclus avec la Russie pour la construction du gazoduc South Stream, destiné à acheminer du gaz russe en Europe de l'Ouest en contournant l'Ukraine. Elle juge ces accords inter-gouvernementaux, contractés entre 2008 et 2010 par la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie et l'Autriche, non conformes à la législation européenne et les "principes fondamentaux du marché énergétique". Par ailleurs, la Commission européenne a ouvert une enquête formelle en septembre 2012, soupçonnant Gazprom de trois types de pratiques anticoncurrentielles. Le groupe était d'une part soupçonné de diviser les marchés gaziers en entravant la libre circulation de gaz entre Etats membres. Par ailleurs, il est soupçonné d'avoir empêché la diversification de la distribution du gaz et enfin, il pourrait avoir imposé des prix non équitables à ses clients en établissant un lien entre les prix du gaz et du pétrole. Ces pratiques concernent la Lituanie, l'Estonie, la Bulgarie, la République Tchèque, la Hongrie, la Lettonie, la Slovaquie et la Pologne, toutes très dépendantes des livraisons de gaz russe. Lors du sommet UE-Russie de décembre 2012, le président russe Vladimir Poutine n'avait pas caché son exaspération face à l'enquête de Bruxelles visant Gazprom. Il avait même dénoncé comme "inacceptables" certaines réglementations de l'UE, "considérées comme une confiscation des intérêts russes". Quelques semaines auparavant, le vice-Premier ministre russe, Arkadi Dvorkovitch, avait mis en garde l'UE contre "les conséquences" qui découleraient d'une condamnation du géant gazier. La Russie fournit entre un quart et un tiers de la consommation de gaz et de pétrole des pays européens.