La 8e édition du festival culturel international de musique symphonique s'ouvrira dans la soirée du mercredi 30 novembre, et s'étalera jusqu'au mercredi 04 décembre prochain. Le bal sera donné, ce mercredi, par l'Orchestre symphonique national, dirigé par le talentueux maestro Amine Kouider. Celui-ci promet un spectacle de haute facture, riche en partitions. Un hommage appuyé sera rendu, lors de la première partie du spectacle concocté par le Maestro au grand artiste et composteur algérien Mahboub Bati, Ennio Morricone, compositeur de la musique du film «La bataille d'Alger» et à Myriam Makeba. L'OSN sera accompagné, lors de cette soirée, par la Soprano algérienne Amel Brahim-Djelloul et le Baryton français Thomas Dolié. Amine Kouider promet une jolie «surprise du chef» pour cette soirée d'ouverture, lors de la conférence de presse, donnée dans la matinée d'hier à l'Institut national supérieur de musique d'Alger. Celui-ci annonce que «l'orchestre qu'il dirige jouera avec 65 musiciens au lieu de 85 comme à son accoutumée. Cela à cause du rétrécissement du budget alloué à cette manifestation internationale réservée à cette édition. Mais cela n'altérera en rien la qualité du spectacle», promet Amine Kouider. Cette huitième édition se tiendra, et pour la première fois, à l'Opéra d'Alger. Cette structure est beaucoup plus adaptée pour ce genre de manifestations, admettent les conférenciers. En plus du nombre de places double que les tribunes du TNA, où se tient habituellement ce festival, l'Opéra d'Alger est dotée d'une salle acoustique et d'un matériel ultramoderne adaptée pour ce genre de spectacle. Cela en plus d'un grand parking sapable de contenir un grand nombre de voitures. Le prix du ticket d'entrée au public est fixé à 300 DA. Le directeur de l'Opéra d'Alger Mr Boualem Bessaïh, Mr Noureddine Saoudi, également présent lors de la conférence, admet que c'est ce genre de manifestations qui confèrent une âme à cette somptueuse structure qu'il dirige. «Cette institution n'a d'essence d'âme qu'avec ce genre de rendez-vous. C'est donc à vous de lui donner une âme», dit-il. Abdelkader Bouazzara, directeur de l'orchestre national symphonique et commissaire de ce festival s'est dit que, «si ce festival a acquis une renommée internationale et une place respectable dans ce domaine, c'est parce que nous avons retranché les manches et travaillé durement». Celui-ci tient, d'ailleurs, à rendre hommage à «tous les musiciens qui sont passés par cet Orchestre, et qui se sont beaucoup sacrifiés, de même ils ont risqué leur vie dans les moments les plus difficiles vécus par notre pays. Il faut savoir que l'Orchestre national Symphonique est le seul Orchestre à avoir sillonné toutes les wilayas et coins les plus reculés du pays. Je voudrais donc rendre hommage à ces hommes et à ces femmes qui, grâce à eux, cet orchestre est là», déclare Bouazzara. La France, invitée d'honneur de cette huitième édition, sera présente avec l'Orchestre de l'opéra de Massy. Celui-ci sera dirigé par le chef d'orchestre Constantin Rouyits, et accompagné par la soprano Estelle Béréau, la muzzo-soprano Hélène Delalande, le ténor Rémy Poulakis et le baryton Marc Souchet. Ces artistes, qui seront accompagnés par sept musiciens, interpréteront 17 morceaux des plus connus des compositeurs français, ce vendredi soir. Au total, 13 pays vont prendre part à cette huitième édition, à savoir, l'Afrique du Sud, le Japon, la Syrie, la Tunisie, l'Espagne, l'Autriche, la France, la Suède, le Mexique, la Corée du Sud, l'Allemagne, l'Italie et la Chine.