Un flou artistique entoure la situation administrative du CR Belouizdad. Le CRB est toujours sans président. Reda Malek, dont le mandat a expiré en début du mois, n'a pas l'intention de se représenter pour un autre bail à la tête du glorieux club de Belcourt. Et devant la lenteur qu'accuse le processus de l'ouverture du capital du club, le conseil d'administration du Chabab devait élire un nouveau président parmi ses membres, sauf qu'à l'heure actuelle, aucun parmi ceux-ci n'a voulu de cette responsabilité. Ce qui a amené les membres du comité de sauvegarde, qui regroupent d'anciens dirigeants, à l'image d'Adlène Djaâdi, Karim Chettouf, Mehdi Rebhi et autre Ryad Boucetta, à manifester leur intérêt pour reprendre le club. Mais comme ces personnes ne font pas partie du dudit conseil, il leur faudra acheter des actions. Seulement, aucun membre du staff de Malek ne veut céder ses parts, ce qui a créé une situation de blocage. Toujours est-il que les discussions devraient continuer entre le président sortant, Reda Malek, et les membres du comité de sauvegarde, pour tenter de trouver une solution rapide pour l'intérêt du CRB, sachant que ces derniers avaient posé comme condition préalable à la reprise du club, la régularisation de la situation salariale des joueurs. Il est à préciser que les émoluments de l'actuel entraîneur des Rouge et Blanc, Badou Zaki, et qui sont à l'ordre de 200 millions de centimes par mois, sont totalement pris en charge par les dirigeants en question et ce, jusqu'à la fin de la saison. Par ailleurs, d'après une source officielle, les dettes du Chabab, cumulées entre la période de 2011 à 2015, soit durant le mandat de trois présidents, à savoir Mahfoud Kerbadj, Azzedine Gana et Reda Malek, tournerait autour de 96 milliards de centimes. Une sacrée ardoise pour le futur président du CRB…