Baptisée «loi Morin», du nom du ministre de la défense qui en a fait pendant des années son cheval de bataille, la loi sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires au Sahara algérien et en Polynésie sera examinée aujourd'hui devant l'Assemblée nationale française après avoir été amendée par la commission de la défense en juin. Les dispositions de cette loi ne sont pas du goût de certaines associations qui lui reprochent de consacrer l'Etat français comme «juge et partie» et dénoncent le sas du ministère de la défense qui permet, selon elles, de limiter le nombre de prétendants à l'indemnisation.