Arrivé au Vatican, le président américain Donald Trump n'a pas fait l'objet d'un accueil chaleureux de la part du pape François. Il s'agit de la troisième étape d'un voyage qui a déjà conduit Trump en Arabie saoudite et en Palestine occupée. Le président américain se rendra ensuite à Bruxelles pour assister à un sommet de l'Otan et en Sicile où il assistera au G7 dans la ville de Taormine. Arrivé mardi soir à Rome, le président Donald Trump s'est présenté hier au Vatican à 8 h 20 et a été reçu par le pape François onze minutes plus tard. Compte tenu du fait que le souverain pontife fait partie des détracteurs de Trump, on ne s'attend pas à ce qu'une relation chaleureuse s'établisse entre les deux hommes, d'autant plus que selon les médias, le pape aurait accueilli Trump sans le moindre sourire. Le pape François a appelé hier Donald Trump à œuvrer pour la paix, à l'issue d'un face-à-face au Vatican où les deux dirigeants, que tout ou presque sépare, étaient tout sourire. A l'issue de leur entretien d'une demi-heure dans la bibliothèque des appartements pontificaux, le président milliardaire et le «pape des pauvres» sont apparus relativement détendus devant la presse du monde entier qui étudiait leur moindre battement de cils. «Merci, merci, je n'oublierai pas ce que vous avez dit», a lancé Donald Trump en prenant congé de son hôte, avant de s'entretenir plus longuement avec le numéro deux du Vatican. Plus tard, en marge d'une rencontre avec le gouvernement italien, Donald Trump s'est exclamé en parlant du pape : «C'est vraiment quelqu'un !» «Nous avons eu une rencontre fantastique», a-t-il ajouté, soulignant aussi à quel point il aimait l'Italie. Pour sa part, le Vatican n'est pas sorti d'un bref communiqué au langage très policé, évoquant des «discussions cordiales» et «la satisfaction de bonnes relations bilatérales» entre la première puissance mondiale et le plus petit Etat du monde. Le pape a voulu pointer un «engagement commun en faveur de la vie et de la liberté religieuse et de conscience».