Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a eu, dans le cadre de sa visite à Rome, un entretien avec son homologue italien, Angelino Alfano. Au cours de cette entrevue, les deux parties ont examiné l'état des relations bilatérales et les perspectives de leur raffermissement, a indiqué hier un communiqué du ministère. Au cours de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la consultation «régulière» entre les deux pays liés par un Traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, les deux ministres «ont examiné l'état des relations bilatérales dans nombre de domaines et les perspectives de leur raffermissement», précise la même source, ajoutant que les deux parties se sont félicitées, à cet égard, de la «qualité» du dialogue politique entre les deux pays ainsi que du «niveau élevé» de la coopération bilatérale, «l'Italie étant l'un des partenaires les plus importants de l'Algérie dont elle est le premier client et le troisième fournisseur». Les deux ministres ont également examiné les «importantes» échéances inscrites à l'agenda bilatéral, notamment la tenue prochaine en Algérie de la quatrième Réunion de haut niveau que président les Premiers ministres des deux pays. Ils ont aussi relevé «l'importance» du dialogue stratégique et de sécurité «qui constitue un mécanisme de consultation important que l'Algérie a initié avec de nombreux partenaires, dont l'Italie, en vue de renforcer la coopération et la coordination sur les questions stratégiques et sécuritaires», relève la même source. M. Messahel et son homologue italien ont procédé, par ailleurs, à un «large» échange sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, notamment la situation au Sahel, au Mali, et en Libye, ainsi que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, et l'expérience algérienne en matière de déradicalisation. M. Alfano a fait part de «l'appréciation» de son pays pour la contribution de l'Algérie et le rôle qu'elle joue en faveur «de la préservation de la sécurité et de la stabilité de la région». Au terme des échanges, les chefs de diplomatie des deux pays sont convenus de «la nécessité de poursuivre leurs efforts en faveur de la paix et de la sécurité dans la région». En marge de sa visite, M. Messahel a rencontré des personnalités libyennes «dans le cadre des efforts constants de l'Algérie en faveur de l'émergence d'une solution politique de la crise libyenne à travers le dialogue inclusif et la réconciliation nationale», conclut le communiqué du MAE.