Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, a affirmé, hier à Alger, que «le dialogue avec l'ensemble des partenaires sociaux est une option stratégique du gouvernement», indique son département ministériel dans un communiqué. Après la réception, lundi, du président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), Lyes Merabet, M. Hasbellaoui a reçu hier, le président du Syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), Khaled Keddad, dans le cadre du cycle de rencontres initié avec l'ensemble des partenaires sociaux. Il a souligné que le dialogue avec l'ensemble des partenaires sociaux est «une option stratégique du gouvernement, inscrite dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République». Il a, dans contexte, relevé que les «avancées enregistrées dans ce sens seront consolidées et les acquis préservés», assurant que «les portes du dialogue resteront ouvertes». Parallèlement aux aspects relatifs au dialogue social, la rencontre a, par ailleurs, permis de procéder à un «échange de points de vue sur le rôle des psychologues dans le système de santé». Concernant ce volet, notamment en matière de psychologie clinique, «les deux parties sont convenues de la nécessité d'articuler la formation, dans cette spécialité, avec les besoins de santé publique», souligne la même source. Le ministre a, dans ce cadre, précisé que «la place du psychologue sera aussi valorisée, à tous les niveaux, au titre de la normalisation de l'organisation du système de santé, dans la mesure où les psychologues doivent avoir leur juste place dans le processus de prise en charge du patient». D'autre part, et dans le cadre du cycle de rencontres avec les partenaires sociaux, le ministre a également eu hier des entretiens avec le président du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMG/SP), Salah Laouar, ayant permis de mettre en lumière une convergence de points de vue quant à la nécessité de «remettre au premier plan le médecin généraliste, considéré comme une véritable pierre angulaire du système de santé». M. Hasbellaoui a ainsi insisté sur la nécessité de revoir la formation continue du médecin généraliste, précisant qu'un «bon médecin généraliste peut prendre en charge plus de 80% des besoins en soins médicaux».