La décision du ministère de la Santé de suspendre le docteur Khaled Keddad, président du Snapsy (Syndicat national algérien des psychologues) provoque la mobilisation des syndicats tous secteurs confondus. La décision du ministère de la Santé de suspendre le docteur Khaled Keddad, président du Snapsy (Syndicat national algérien des psychologues) provoque la mobilisation des syndicats tous secteurs confondus. «Nous allons tenir dans l'après-midi (hier NDLR) une réunion avec les syndicats y compris avec ceux de l'Education et d'autres secteurs, il y a nécessité d'agir ensemble », nous a affirmé, hier, le Dr Lyès Merabet, porte-parole de l'Intersyndicale de la santé et président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). «Nous allons probablement sortir avec des mesures concrètes afin de mettre le holà à cet état de fait ; nous comptons faire des actions dès la semaine prochaine », a-t-il indiqué. Avec cette mesure qui frappe un responsable syndical, le département d'Ould Abbès aura franchi un pas qu'aucun des ministres qui ont eu à gérer le secteur avant lui, n'a osé faire. Ce que nous confirme le Dr Merabet : « C'est la première fois qu'on a affaire à ce niveau de violence, à une conception répressive de la gestion des affaires publiques ; certes des délégués de wilaya ont pu être parfois sanctionnés de la sorte mais jamais un président d'un syndicat national n'a été inquiété, la tutelle désormais a fait monter la répression d'un cran ». Et notre interlocuteur d'ajouter : « Le ministre de la Santé tient un discours paradoxal ; d'une part il se dit ouvert aux critiques, au dialogue et à la discussion, pas plus tard qu'avant-hier, il déclarait à la presse qu'aucune décision de suspension n'a visé un responsable syndical, de l'autre il réprime tous azimuts ». Pour le porte-parole de l'Intersyndicale, « il ne s'agit pas seulement d'une violation du droit syndical, mais cela touche la liberté d'expression. C'est une entorse grave au droit social et du droit à la liberté d'expression », assène-t-il. Jusque-là épargnée, la corporation des psychologues du secteur public, rejoint désormais le carré des partenaires décriés par le département d'Ould Abbès. Le Dr Khaled Keddad, président du SNAPSY (Syndicat national algérien des psychologues) s'est vu signifier lundi, par le ministère de la Santé, sa suspension de son poste de travail au motif qu'il avait « abandonné son poste durant les périodes de sit-in et de grève ». Selon le Dr Merabet, la décision de suspension a été faite sur proposition du directeur de l'ESP (Etablissement de la santé de proximité) de Bouchenafa de Sidi-M'Hamed où Keddad est employé. Le SNAPSY fait partie de l'Intersyndicale des professionnels de la Santé aux côtés du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et du Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM). Ces derniers mois avec ses partenaires de l'Intersyndicale de la santé, le Snapsy a tenu la dragée haute à la tutelle en observant depuis le début de l'année des grèves et des sit-in tous azimuts, afin de réclamer l'amélioration du régime indemnitaire, voire dénoncer les pénuries fréquentes des médicaments. Le nombre des psychologues du secteur public en Algérie est estimé à 1800 environ, la majorité est employée au niveau des établissements de santé, dans les structures gérant les affaires sociales et au niveau des établissements scolaires et universitaires. «Nous allons tenir dans l'après-midi (hier NDLR) une réunion avec les syndicats y compris avec ceux de l'Education et d'autres secteurs, il y a nécessité d'agir ensemble », nous a affirmé, hier, le Dr Lyès Merabet, porte-parole de l'Intersyndicale de la santé et président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). «Nous allons probablement sortir avec des mesures concrètes afin de mettre le holà à cet état de fait ; nous comptons faire des actions dès la semaine prochaine », a-t-il indiqué. Avec cette mesure qui frappe un responsable syndical, le département d'Ould Abbès aura franchi un pas qu'aucun des ministres qui ont eu à gérer le secteur avant lui, n'a osé faire. Ce que nous confirme le Dr Merabet : « C'est la première fois qu'on a affaire à ce niveau de violence, à une conception répressive de la gestion des affaires publiques ; certes des délégués de wilaya ont pu être parfois sanctionnés de la sorte mais jamais un président d'un syndicat national n'a été inquiété, la tutelle désormais a fait monter la répression d'un cran ». Et notre interlocuteur d'ajouter : « Le ministre de la Santé tient un discours paradoxal ; d'une part il se dit ouvert aux critiques, au dialogue et à la discussion, pas plus tard qu'avant-hier, il déclarait à la presse qu'aucune décision de suspension n'a visé un responsable syndical, de l'autre il réprime tous azimuts ». Pour le porte-parole de l'Intersyndicale, « il ne s'agit pas seulement d'une violation du droit syndical, mais cela touche la liberté d'expression. C'est une entorse grave au droit social et du droit à la liberté d'expression », assène-t-il. Jusque-là épargnée, la corporation des psychologues du secteur public, rejoint désormais le carré des partenaires décriés par le département d'Ould Abbès. Le Dr Khaled Keddad, président du SNAPSY (Syndicat national algérien des psychologues) s'est vu signifier lundi, par le ministère de la Santé, sa suspension de son poste de travail au motif qu'il avait « abandonné son poste durant les périodes de sit-in et de grève ». Selon le Dr Merabet, la décision de suspension a été faite sur proposition du directeur de l'ESP (Etablissement de la santé de proximité) de Bouchenafa de Sidi-M'Hamed où Keddad est employé. Le SNAPSY fait partie de l'Intersyndicale des professionnels de la Santé aux côtés du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et du Syndicat national des professeurs d'enseignement paramédical (SNPEPM). Ces derniers mois avec ses partenaires de l'Intersyndicale de la santé, le Snapsy a tenu la dragée haute à la tutelle en observant depuis le début de l'année des grèves et des sit-in tous azimuts, afin de réclamer l'amélioration du régime indemnitaire, voire dénoncer les pénuries fréquentes des médicaments. Le nombre des psychologues du secteur public en Algérie est estimé à 1800 environ, la majorité est employée au niveau des établissements de santé, dans les structures gérant les affaires sociales et au niveau des établissements scolaires et universitaires.