Les attaques menées contre les musulmans connaissent une recrudescence en Europe. Les agressions gagneront davantage d'ampleur, d'après un enquêteur cité par le journal The Sunday Times. Les musulmans établis en Occident sont la cible des néo-nazis et des attaques pourront avoir lieu. L'alerte est exprimée par un enquêteur cité par le journal britannique, The Sunday Times. Les musulmans sont désormais dans le collimateur des néo-nazis, note-t-il. La police britannique soupçonne 40 personnes d'avoir préparé des attentats contre les musulmans. Une croissance du nombre d'attentats perpétrés par les radicaux néo-nazis est attendue par des experts. La police britannique mène une enquête à l'encontre de 40 néo-nazis soupçonnés d'avoir préparé une série d'attentats contre les musulmans, relate The Sunday Times en citant un enquêteur. La plupart des radicaux habitent dans le comté du Yorkshire, selon le journal. Leur activité s'est intensifiée en juin 2016, après le meurtre, le 16 juin, de la députée Jo Cox. Le MI5, service de renseignement responsable de la sécurité intérieure du Royaume, s'est joint à l'enquête. Les néo-nazis auraient noué des contacts avec des membres de la communauté musulmane en préparant leurs attentats. Ils étudieraient le travail des organisations musulmanes et choisiraient les cibles. Les radicaux ne représentent pas une moindre menace pour la sécurité nationale que les terroristes de Daech, selon l'enquêteur cité par le journal. Il est même plus difficile de suivre les activités des néo-nazis, estime l'enquêteur. Une croissance du nombre d'attentats perpétrés par les radicaux néo-nazis est attendue par des experts. En décembre dernier, la ministre britannique de l‘Intérieur, Amber Rudd, a prohibé le groupe néo-nazi National Action, qui avait salué le meurtre de Jo Cox. Jo Cox, 41 ans, députée travailliste pro Europe, a été attaquée par un homme dans la ville de Birstall, près de Leeds. Un Britannique de 52 ans lui a tiré dessus avec une arme et l'a poignardée à plusieurs reprises. Il a été arrêté peu après les faits. La femme politique a succombé à ses blessures une heure plus tard. L'assassin, Thomas Mair, sympathisant néo-nazi, a été condamné à la prison à vie, sans possibilité de libération anticipée. La haine anti- religion musulmane a été déclenchée après la série d'attentats criminels perpétrés par Daech dans nombre de pays occidentaux. Les attentats entièrement étrangers à la religion musulmane ont été dénoncés notamment par les musulmans. Nombre de politiciens et hommes de religion ont expliqué que par ces attentats, les criminels de Daech tentent de déclencher un conflit opposant les musulmans aux non-musulmans. La religion musulmane dont les préceptes sont la paix, la tolérance et le respect de la vie humaine, interdit les crimes comme ceux perpétrés par Daech. Une étude américaine a noté que les principales victimes de Daech, et autres organisations terroristes, sont les musulmans. Le président américain refuse de dénoncer les racistes Le président américain a dénoncé samedi les violences qui ont fait un mort samedi à Charlottesville, Virginie, lors d'un rassemblement de mouvements d'extrême droite, sans identifier de responsabilités sur les manifestants ou sur leurs opposants. Ce refus de condamner spécifiquement les groupes d'extrême droite a entraîné des réactions tant des démocrates que des républicains. Les violences à Charlottesville ont opposé des militants antiracistes et des membres de l'extrême droite américaine, dont le Ku Klux Klan et des néo-nazis, réunis pour dénoncer le projet de la mairie d'enlever d'un jardin municipal la statue d'un général sudiste favorable à l'esclavage. «Nous devons TOUS nous unir et condamner tout ce qui représente la haine. Il n'y a pas de place en Amérique pour ce type de violences», avait dans un premier temps tweeté le président Donald Trump. Le refus du président américain Donald Trump de condamner spécifiquement les groupes d'extrême droite après les violences qui ont émaillé samedi un rassemblement de l'extrême droite américaine à Charlottesville a été critiqué par ses adversaires démocrates, mais aussi par certains républicains. Hillary Clinton, battue à l'élection présidentielle de 2016, a ainsi critiqué le milliardaire sans le nommer. «Chaque minute où nous permettons à cela de se poursuivre par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs», a-t-elle tweeté. Le sénateur républicain de Floride Marco Rubio est lui aussi intervenu sur Twitter. «Très important pour la nation d'entendre le président décrire les événements de Charlottesville pour ce qu'ils sont, une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs». Les événements de samedi ont poussé Barack Obama à sortir de son mutisme. Il a en effet tweeté pour la première fois depuis le 20 juillet, partageant une citation de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela: «Personne n'est né avec la haine pour l'autre du fait de la couleur de sa peau, ou de son origine, ou de sa religion. Les gens doivent avoir appris à haïr, et s'ils peuvent apprendre à haïr, ils peuvent apprendre à aimer car l'amour jaillit plus naturellement du cœur humain que son opposé». Les Noirs américains sont victimes de honteux actes racistes. Certains policiers américains ont même perpétré des crimes en tirant contre des Noirs. Le racisme gagne en ampleur en Amérique. Les racistes expriment désormais publiquement leur haine envers l'être humain.