Nous sommes à quelques jours du championnat arabe et rien ne se dessine sur cette compétition que tous les acteurs de la petite reine attendent avec impatience. Au moment où nombreuses sont ces disciplines qui ont débuté sur les chapeaux de roue leurs saisons ponctuées de compétitions nationales ou internationales, le cyclisme algérien tente de se frayer un chemin vers la confrontation. «Bien avant le GTAC dont l'appellation changera, nous allons débuter par de petites compétitions qui en appelleront d'autres. Cette année, en juillet et après le mois sacré de Ramadhan, ce sera le tour de Batna avant d'entamer le championnat arabe sur piste, lequel se tiendra à Annaba du 2 au 10 septembre 2017. Le GTAC, en revanche, ne sera plus organisé comme prévu ; on le divisera par région en cinq, voire six épreuves, à commencer par celui de l'Est, de l'Ouest, du Nord, du Sud-Est, du Sud-Ouest et, enfin, il prendra fin par celui du centre-ville d'Alger, une épreuve contre la montre très attendue». Ce sont des réponses à des questions de l'actuel président de la Fédération algérienne de cyclisme, Mabrouk Kerboua, lesquelles, lui ont été posées en mai 2017. En revanche, le tour de Tipaza, de Jijel et de Bel-Abbès encore moins, celui de la ville de Batna, lequel était prévu pour le mois de juillet écoulé, leurs destins étaient diamétralement opposés. Pis encore, puisque rien ne filtre sur le championnat arabe prévu pour le 2 septembre prochain. Pourtant, le cyclisme algérien a été l'une des disciplines la plus représentative sur le plan international, à travers son fameux Tour d'Algérie, lequel sillonnait tout le pays, contrairement à celui des dernières années où l'on assiste plutôt à des micro-tours. Obtenir des informations sur le devenir de cette pratique porteuse de médailles est une priorité, mais pas une partie de plaisir. Depuis l'arrivée du nouveau bureau fédéral, un programme riche a été tracé, avec lequel plusieurs compétitions étaient programmées. Sur le terrain, il semble que ça grince, probablement c'est l'argent qui semble en être la cause. «Le travail a débuté avec l'espoir d'entamer une ère nouvelle et prospère pour le cyclisme algérien, et comme objectif, rehausser le prestige de la petite reine en Algérie», rétorque l'actuel premier responsable du cyclisme national. Cependant, nous sommes à quelques jours du championnat arabe et rien ne se dessine sur cette compétition que tous les acteurs de la petite reine attendent avec impatience. De son côté, le grand Tour d'Algérie qui a fait couler beaucoup d'encres, aura bien lieu, mais l'on ne connaît toujours pas la date, encore moins son programme. Ils nous seront bientôt communiqués. Ce dernier serait divisé par régions et en plusieurs épreuves, contrairement aux années précédentes, où en cette période, il était déjà ficelé.