Le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, n'est pas pour le dialogue avec les Palestiniens. Le chef du gouvernement israélien a promis, lundi, que son pays n'évacuerait plus jamais d'autres colonies se trouvant en Cisjordanie occupée. L'Etat hébreu n'évacuera plus jamais d'implantations d'Israël de Cisjordanie, a promis le Premier ministre Benjamin Netanyahu. «Nous resterons là pour l'éternité. Il n'y aura plus de déracinement d'implantations sur la terre d'Israël», a noté Netanyahu lors d'un événement célébrant 50 années d'implantations d'Israel en Samarie, la région nord de la Cisjordanie. «C'est l'héritage de nos ancêtres. C'est notre terre», a-t-il souligné, tout en ajoutant qu'Israël s'était retiré d'implantations dans le passé, sans rien recevoir en retour. Selon lui, la Samarie est un «atout stratégique» pour Israël. «Grâce à ces hautes collines, aux hauteurs du mont Hatzor, nous pouvons voir tout le pays d'un côté à l'autre», a expliqué le chef du gouvernement israélien. «Bien que la communauté mondiale considère comme illégitimes toutes les constructions israéliennes en Cisjordanie, Israël fait officiellement une différence entre les implantations approuvées par le gouvernement et les avant-postes sauvages construits sur des terrains privés palestiniens qui sont, quant à eux, parfois évacués et démantelés». Le Premier ministre d'Israël, accusé de corruption dans son pays, fait tout pour gagner les faveurs de l'opinion publique de son pays. Encouragé par le président américain qui s'est exprimé pour la continuité de la colonisation, Netanyahu mène une politique arrogante envers les Palestiniens. Il a ordonné la construction de nombre de colonies au lendemain de l'élection du président américain, alors que l'ONU exigeait qu'Israël mette fin à la dilapidation des terres palestiniennes. Le président américain a même exprimé l'idée d'instaurer l'ambassade américaine à El Qods. L'initiative est dénoncée par de nombreux pays, dont occidentaux. Confronté au désaccord exprimé pour l'initiative par la communauté mondiale, le président américain a préféré reporter la concrétisation de l'idée. Le Premier ministre d'Israël, qui dit être favorable au dialogue pour la paix avec les Palestiniens, agit en contradiction avec les résolutions de l'ONU. Depuis l'élection du président américain, la colonisation des terres palestiniennes continue. Le Parlement d'Israël a adopté une loi interdisant l'appel à la prière. Il y a quelques jours, le président américain a dépêché un responsable en Palestine occupé, et rencontré Mahmoud Abbès et Netanyahu, pour la relance du dialogue pour la paix. Le responsable parti, Netanyahu, et comme pour narguer Washington, a noté qu'Israël ne quittera jamais la Palestine occupée. C'est un Premier ministre d'Israël inquiète de la défaite de Daech qui a rencontré le président Poutine, il y a quelques jours. Netanyahu a tenté de convaincre Poutine d'abandonner la coopération avec l'Iran et le Hezbollah. Le président russe a refusé l'exigence d'Israël et noté que son pays continuerait la lutte contre Daech. Le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov, a noté, il y a quelques jours, qu'il ne faut pas abandonner le problème de la Palestine.